L’Unité Communiste de Lyon devient l’Unité Communiste.

À la suite de notre second congrès, lequel s’est tenu durant la période de confinement, nous avons pris la décision de changer de nom.

Nous considérons que le dans lequel celle-ci a été crée restreint aujourd’hui les possibilités de développement et ne correspond plus à la réalité. Elle s’étend désormais sur un espace géographique qui n’est plus limité uniquement à la ville de Lyon et à ses environs immédiats.

Notre organisation vient de franchir une étape importante. Nous considérons désormais que notre champ d’action et de recrutement s’élargit progressivement à l’ensemble du territoire de France.

Cette évolution couronne un travail de longue haleine, entamé en 2016. Un travail à la fois théorique, idéologique mais aussi pratique et organisationnel. Aujourd’hui, notre délimitation géographique n’est plus valable. Elle nous entrave. Nous la supprimons donc.

Cette suppression, en revanche, ne remet pas en cause les fondements de notre organisation ni les objectifs que nous avons choisis au cours de notre premier congrès.

Nous considérons que l’objectif stratégique de notre organisation est de diffuser l’idéologie communiste, mais également de travailler à la construction d’un parti révolutionnaire. C’est l’alpha et l’oméga de notre groupe.

Nous rencontrons bien souvent des conceptions bornées, étroites, étriquées du processus qui permette la naissance de cette organisation supérieure. Bien souvent, l’idée qui prédomine est celle d’une montée qualitative réalisée autour d’un petit noyau. Si la question de la qualité est évidemment importante, elle ne peut naître sans une quantité suffisante, sans une masse critique. De même que ni cette qualité ni cette quantité ne peuvent apparaître sans une pratique.

Nous pensons qu’il existe un travail d’élaboration en commun, de décantation de l’ensemble des expériences du mouvement ouvrier, du mouvement révolutionnaire et des états socialistes. C’est cette décantation, scientifique, qui peut donner naissance à la synthèse dont nous avons besoin. Partant de ce constant, nous nous sommes inclus dans un travail commun avec l’Union Prolétarienne Marxiste-Léniniste, l’ICOR et le Front Uni International, animé par l’ICOR et l’ILPS.

Notre participation à ces échanges, ces inclusions et ces dialogues ne signifient ni un alignement ni un formatage sur la posture d’un groupe ou d’un autre. Au contraire. Cela se traduit par une expérience commune de débat et d’élaboration. Nous considérons que ce travail nous à également mis devant nos responsabilités. Face à face avec ceux et celles qui subissent l’impérialisme français de plein fouet, nous devons nous expliquer de notre faible capacité à agir et à lutter.

Plusieurs tentatives ont été faites pour ouvrir ce dialogue à tous les groupes qui partagent la volonté de lutter contre le système capitaliste et de construire ce parti. Elles n’ont rencontré, le plus souvent, que le silence. C’est regrettable mais compréhensible. Nous ne blâmons personne. Beaucoup ont réalisé un travail de longue durée, avec acharnement, dans le but d’apporter leur contribution à la régénération idéologique. Ils ont peur qu’ils soient dilué dans un débat avec d’autres, qu’il soit remisé, oublié.

Nous comprenons cela. Mais nous voyons aussi l’impératif d’avancer. Nous ne voulons pas rester dans l’attente messianique d’un changement. Nous voulons le provoquer. Notre organisation est là pour prendre des risques dans la construction de quelque chose de plus grand. Sans quoi elle ne sert à rien.

En dehors de ces questions organisationnelles, nous réalisons un travail pratique. Nous voulons l’accroître et l’améliorer, en le sortant des carcans géographiques dans lesquelles il était prisonnier. Sans pratique de terrain, il n’est pas possible d’avancer idéologiquement. Nous considérons que notre travail dans les luttes sociales et dans le mouvement des Gilets Jaunes ont contribué à nous transformer. Cette expérience nous pousse à vouloir affirmer plus que jamais notre objectif : construire une démocratie populaire, une démocratie pour celles et ceux qui produisent les richesses, contre ceux et celles qui les exploitent.

Cela demande de sortie de la nasse idéologique. Une nasse construite sous le poids de l’anticommunisme, d’un rejet des expériences précédentes, d’une critique liquidatrice. Mais également construite par une mentalité défaitiste et pessimiste, laquelle refuse de prendre en considération les moyens nécessaires pour réaliser nos objectifs.

Nous voulons porter un projet positif et émancipateur. Il ne suffit pas de regarder vers le passé. Il ne suffit pas de vouloir s’arc-bouter pour ralentir l’effondrement. Nous voulons redonner un sens à l’avenir. Redonner un but qui ne soit pas juste la survie, mais bien la vie elle-même.

Nous appelons donc toutes les forces organisées et non organisées qui partagent les mêmes conclusions et les mêmes buts que les nôtres à collaborer avec nous ou à nous rejoindre.

Adhérer à l’Unité Communiste est un engagement exigeant. Un engagement de lutte. Un engagement d’élaboration commun d’un programme. Un engagement pour transformer la société. Un engagement pour en faire naître une nouvelle !

Former Unifier Lutter – Combattre et gagner !

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