Communiqué commun Jeune Garde Rouge Dijon et Unité Communiste de Lyon.

La Jeune Garde Rouge Dijon et l’Unité Communiste de Lyon se sont réunies durant ce week-end. A l’issue de cette réunion, nous publions conjointement le communiqué suivant. 

Nous, Unité Communiste de Lyon et Jeune Garde Rouge Dijon, nous avons organisé une première réunion de rencontre et de discussion entre nos deux organisations. Nous considérons que ce premier contact a été extrêmement positif et appelle à d’autres rencontres, mais également à un approfondissement du travail que nous pouvons réaliser en commun. 

Durant cette réunion, nous avons présenté nos organisations respectives. Qu’est-ce que l’Unité Communiste de Lyon, ses conceptions idéologiques, son appartenance à l’ICOR ; qu’est-ce qu’est la Jeune Garde Rouge Dijon, son historique, ses objectifs.
À ce titre, l’Unité Communiste de Lyon tient à saluer le travail réalisé, en l’espace d’un peu plus d’un mois, pour la construction d’une organisation antifasciste communiste sur Dijon et sur sa région. Ce travail est un exemple.

À l’issue de la réunion, nous sommes arrivés à la conclusion que nos organisations partagent un fond similaire, des conceptions des rapports entre organisations similaires et une volonté commune de former une force capable de répondre à la bourgeoisie. 

Il en ressort que nous considérons comme fondamental la nécessité de lutter contre la dispersion des forces combatives, progressistes et révolutionnaires. Une volonté de lutter au sein des masses populaires, des travailleurs et des travailleuses, pour parvenir à chasser la bourgeoisie du pouvoir. Une dénonciation du fascisme comme d’un ennemi de ceux-ci.

Nous considérons comme primordiale la nécessité de lutter contre le sectarisme d’organisation, qui contribue à maintenir cette dispersion et qui à affaiblir le mouvement de lutte contre le capitalisme et l’impérialisme. La nécessité de posséder des rapports amicaux, sincères et loyaux envers toutes les organisations qui constituent ceux et celles qui luttent contre l’exploitation, le fascisme et l’impérialisme, dans la mesure où celles-ci respectent également cette même volonté.

Entre nos organisations, nous partageons une volonté d’entamer un travail commun, à la fois de terrain et à la fois politique. Nous voulons le réaliser dans le respect de l’indépendance de chaque organisation, dans le respect de ses prises de positions politiques.

Dans la situation actuelle, le fait de rester isolé est un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre. La dégradation de la situation sociale et de la situation politique générale fait que, si nous voulons jouer un rôle, nous devons rassembler nos forces et nous soutenir mutuellement.
Nous avons le devoir de nous soutenir mutuellement dans le développement de nos organisations respectives, dans la participation aux initiatives des uns et des autres, dans le développement d’initiatives communes, dans le soutien politique ou logistique aux uns et aux autres.
Nous pensons également que nous pouvons travailler à des projets politiques communs, des analyses communes, partagées, sur la situation actuelle, sur ce que peut être l’avenir et sur comment faire progresser la cause des exploités et exploitées, des opprimés et opprimées. 

Nous considérons enfin que nous devons mettre en place une régularité de travail commun, pour permettre à celui-ci de se concrétiser pleinement. 

Avançons, ensemble, sur la voie de la révolution !

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