5 décembre : Ensemble contre les attaques du gouvernement ! Et après ?

Tract UCL – UPML.

Aujourd’hui, l’unité est dans la rue. Nous sommes rentrés dans une période de lutte sociale aiguë. Gilets Jaunes, organisations syndicales et politiques ; ouvriers, écologistes, femmes et étudiants – nous marchons ensemble. C’est déjà une première victoire.

Les secteurs en lutte se réunissent, se rapprochent les uns des autres. Une convergence positive des luttes qui marquent par leur durée se développe.

Construire un projet politique

Macron représente les intérêts d’une bourgeoisie en crise, en guerre économique mondiale. Elle ne veut et ne peut pas renoncer à détruire notre système social, à le privatiser, à le monétiser pour engranger d’immenses profits.

C’est pourquoi Macron n’a pas reculé devant la mobilisation de l’année passée.

Aujourd’hui tous contre la réforme des retraites qui, sous prétexte d’égalité, les réduira et les soumettra à travers le système à points aux aléas d’une économie en crise. Nous avons besoin d’être plus forts, d’aller plus loin que d’affirmer « On est là » et de marcher les un(e)s avec les autres.Tous les droits sociaux sont dans le viseur. Les retraites, l’assurance maladie, le chômage. Le coût de la vie augmente, tandis que les salaires plongent vers le néant. Le plan de guerre sociale du gouvernement est connu : il se nomme Cap 2022. Nous avons besoin d’une fusion des luttes. Qu’elles s’unissent, non plus autour de revendications de secteurs, de corps de métier, de catégories sociales, mais bien autour d’un projet politique sans compromission.

Construisons ensembleun projet radical!Les Assemblées des Gilets Jaunes cherchent une nouvelle voie : celle d’une démocratie des luttes face à la dictature du capital. Ainsi peut se constituer face aux attaques du gouvernement, une opposition réelle, concrète, unissant syndicalistes combatifs, gilets jaunes, femmes opprimées, jeunes et écologistes. A travers la multiplicité des mots d’ordre et des diverses formes de lutte, s’exprime déjà l’aspiration à une autre société fondée sur la propriété commune et sa gestion en commun assurant emploi et moyen de vivre.

Ce que Macron a accordé aux Gilets jaunes et au personnel hospitalier, ça n’est rien par rapport au CICE (crédit impôt compétitivité, emploi), au CIR (crédit emploi recherche) et ça ne change rien à la dégradation programmée du système de santé. Ces cadeaux ne créent pas d’emploi. Pour nous, un avenir de misère, de dettes écrasantes, de salaires minables, de précarité. « Valoriser le travail » dit Macron et, avec les patrons, il supprime des emplois !

Malgré les luttes opiniâtres des années passées, le gouvernement a, à peine, ralenti son travail de destruction de nos conquêtes sociales. Il s’agit d’assurer les profits immenses des grands exploiteurs comme Bernard Arnault, dont la fortune a doublé (33 milliards de $ en 2016, 76 en 2019), et autres Bettancourt, Pinault… etc.

Pas de taxes, pas de travailleurs et de travailleuses revendicatifs, plus de contrat à respecter : le rêve !

Macron a annoncé qu’il ne fera « preuve d’aucune faiblesse. », qu’il ne reculera pas. Nous, non plus et même on va continuer d’avancer ensemble.

Notre projet de société !

L’expérience des dernières luttes nous le démontre : les gouvernements successifs ne représentent absolument pas le peuple et ses intérêts. Ces gouvernements, quelle que soit leur couleur politique, sont aux ordres du grand patronat, de la grande bourgeoisie et des monopoles, le pouvoir doit rester dans leurs mains.

Le système du parlementarisme est un vernis qui cache mal le fond dictatorial du régime dans lequel nous vivons. Les intérêts des grands bourgeois et des grandes bourgeoises sont suprêmes. Les élections reviennent à déterminer qui sera leur serviteur. Les partis de gouvernement sont discrédités et déstabilisés ; chaque élection sanctionne le parti au pouvoir que ce soit LREM, les LR, le PS. Pas question que le RN les remplace, lui qui dresse les travailleurs les uns contre les autres.

Aujourd’hui, ce vernis craque, révélant la véritable nature de l’État : non seulement il attaque nos droits économiques, mais il devient de plus en plus répressif : restriction du droit de manifester, interpellations et mutilations multiples et volonté de créer un climat d’intimidation.

Nous ne reculerons pas !

Défendre nos droits, défendre notre avenir, c’est remettre en cause le mode de production capitaliste. Nous devons arracher le pouvoir des mains de la grande bourgeoisie. Le pouvoir aux mains des masses populaires ! Pour le socialisme révolutionnaire fondé sur la propriété commune !

Pour construire une réelle démocratie économique, sociale, populaire, préservant la nature, nous avons besoin d’un programme et d’une organisation pour rassembler les exploité(e)s et les opprimé(e)s, ceux qui produisent tout, mais qui n’ont rien. Pour orienter la lutte d’ensemble, pour chasser les ennemis du peuple du pouvoir et construire la société dont nous avons besoin, il nous faut construire NOTRE organisation, NOTRE outil à nous, le Parti révolutionnaire.

L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes !

Nous ne sommes pas seul(e)s !

En France comme ailleurs dans le monde, les travailleurs sont face aux mêmes ennemis, aux mêmes exploiteurs, aux mêmes oppresseurs. Nous formons un seul front, unique, contre le capitalisme mondial, contre l’impérialisme. Les défaites ou les victoires, au Chili, en Équateur, au Honduras, au Liban, en Turquie, au Rojava, Iran, Algérie, Irak, à Hong Kong, sont aussi les nôtres.

Unissons-nous contre nos ennemis communs !

Le gouvernement tente de nous diviser, il joue avec le feu de la haine raciste et anti-immigrée. Les vexations, les provocations, n’ont d’autre but que d’attiser les tensions. Or, travailleurs, travailleuses, exploités et opprimés de tous les pays, nous ne sommes pas ennemis, nos intérêts profonds sont les mêmes.

Nous appelons tous ceux et celles qui veulent combattre pour arracher le pouvoir des mains de nos oppresseurs à travailler ensemble, dans l’esprit d’une Alliance des Révolutionnaires. Notre dispersion nous a trop fait perdre ! Ne reculons plus !

Nos exigences immédiates-

Macron – démission !

Retraites à 60 ans, à 55 ans pour les travaux pénibles ! Contre la retraite à points.

Pour la réduction du temps de travail, sans baisse des salaires et avec embauche en CDI.

Contre toutes précarités ;

Salaire mini à 1800€ ; Égalité salariale et sociale.

Halte à la répression, désarmement de la police; dissolution de la BAC, des CRS, etc…

Défense active de l’environnement.

Ensemble contre la dictature du capital !Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *