Expulsion de Hassan Iquioussen

Au cours d’un simple renouvellement de titre de séjour, l’imam Hassan Iquioussen a fait l’objet d’une enquête sur sa personnalité. Elle a débouché sur une demande d’expulsion du territoire, laquelle s’est retrouvée particulièrement médiatisée.

Cet imam marocain, séjournant depuis de nombreuses années en France, est connu pour ses prêches sur internet. Celles-ci développent une conception politique de la religion, avec des stratégies d’influence et d’intégration dans le tissus politique local. Il développe aussi une vision du monde réactionnaire et rétrograde. Il est aussi accusé d’avoir tenu des propos antisémites et intolérants.

En somme, il fait ce que font un grand nombre d’autres prédicateurs de toutes religions. Sauf que son statut d’étranger fait qu’il tombe sous le coup de la loi « confortant le respect des principes de la République » promulguée en août 2021, laquelle peut entraîner le refus de renouvellement de son titre de séjour.

Un discours haineux ?

Pour Darmanin ce « prédicateur tient depuis des années un discours haineux à l’encontre des valeurs de la France, contraire à nos principes de laïcité et d’égalité entre les femmes et les hommes ». Nous ne relèverons pas l’ironie d’entendre Darmanin dire cela, mais il faut admettre que cela ne manque pas de sel. Quant à l’imam de Drancy, Hassen Chalghoumi : « Il incarne le séparatisme, l’islam politique, la confrontation, l’importation du conflit israélo-palestinien. Malheureusement, ce discours de l’islam politique est incarné dans le personnage d’Hassan Iquioussen. » Il lui est reproché sa grande proximité idéologique avec les Frères Musulmans. Ce groupe fondamentaliste réactionnaire possède une influence importante dans le monde musulman, mais aussi auprès d’une partie des musulmans présents en Occident. Ironiquement, il a étendu ses ramification grâce à son statut d’interlocuteur privilégié de la CIA dans la lutte contre le communisme au Moyen-Orient.

Il existe, il est vrai, de lourdes présomptions portées contre lui : négationnisme du génocide arménien, antisémitisme, participation à des soirées avec Alain Soral… Bien que les propos directement dans la procédure d’expulsion datent, eux, d’il y a 22 ans. Par ailleurs, son avocate affirme que “la préfecture se base sur des notes blanches, ne rapportant aucun propos récent ni vérifiable, les conférences citées n’ayant pour la plupart pas fait l’objet de captation alors que plus de mille vidéos de lui figurent sur internet.

Pas de raisonnement binaire

Il s’agit donc d’une figure réactionnaire, ce que nous ne pouvons pas laisser de côté ni ne pas prendre en compte dans notre jugement. Nous ne sommes pas dans une posture binaire gentil imam / méchant Etat ou inversement. Mais tout comme dans le cas de Tariq Ramadan, il nous apparaît important de distinguer la cible visée par cette campagne de plus en plus médiatisée des intentions réelles de ceux qui l’orchestrent. Il est clair que l’objectif qui est recherché n’est pas de lutter contre la réaction en France. Il est de poursuivre une politique de pression sur toute une partie de la population française : les musulmans et musulmanes de France. C’est à ce titre, et à ce titre uniquement que cet imam est attaqué et que cette procédure, administrative et non judiciaire, est mise en œuvre. Cette politique permet de satisfaire l’électorat réactionnaire, que LREM voudrait bien capter, d’alimenter un sentiment de siège, mais aussi de détourner l’attention de sujets gênants : la crise sociale et la crise écologique. Deux sujets dans lesquels même les grands communicants de l’Elysée, tel Olivier Veran, dont on sait qu’il peut s’exprimer avec talent, ont été en dessous de tout.

Des inquisiteurs hypocrites

Ce qui nous paraît important de souligner, c’est l’hypocrisie totale du gouvernement. Une nouvelle fois, il y a l’annonce d’une posture moraliste de lutter contre les discriminations et contre la réaction. Cette ligne d’action morale pourrait être justifiable, mais elle sonne désespérément creux pour au moins trois raisons.

  • La première est lié au bras qui la met en action : Gérald Darmanin endosse fort mal la tunique du justicier, surtout quand on repense à son attitude pendant l’opposition au « Mariage pour Tous » et par rapport à son attitude de prédateur vers les femmes vulnérables. Il est probablement une coquille vide, un exécutant sans foi ni âme, qui agit selon ce qu’on lui ordonne de faire. Mais cette incohérence fragilise la ligne moraliste.
  • D’une part, une répression s’abat sur des individus qui tiennent des propos réactionnaires, mais elle choisit soigneusement ses cibles. Pendant que les prêches de quelques imams sont scrutés, pendant que chaque faits et gestes des musulmans sont épiés, l’extrême-droite française, elle, continue son opération d’infiltration des institutions. Avec 89 députés RN, deux vice-présidences à l’Assemblée, elle n’a jamais été aussi intégrée. Elle vote main dans la main avec LREM et LR : et pour cause, ils ont un ADN qui n’est pas si différent. Quant aux Zemmour ou autres, malgré les tapes sur la main, ils continuent leurs prêches haineuses, drainant un public bien plus large et dangereux.
  • Enfin, il y a les courbettes devant les pétro-dollars. Macron et Biden avaient condamnés avec véhémence le meurtre absolument atroce de Jamal Khashoggi, certainement orchestré par Mohammed ben Salmane alias MBS. Cependant, pour diversifier les approvisionnement en hydrocarbure à la suite de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, chacun ont décidé de ranger leur orgueil et de venir se prosterner devant le prince héritier de l’Arabie Saoudite. Au moment précis ou cette expulsion se prépare, MBS est accueilli en grande pompe par l’Élysée.

Les dazibaos de la réaction

En dernière instance, nous voyons là que l’écart entre les fins annoncés et les moyens mis en œuvre est immense. Cette politique continue d’accentuer la polarisation de la société française, en particulier chez les plus exploités et exploitées. Par ailleurs, le Secrétariat général Comité interministériel Prévention, par l’entremise de son compte Twitter, s’est permis d’afficher les individus qui accordaient leur soutien – ou même simplement l’hostilité à la loi. Cette pratique d’affichage est surprenante et inquiétante. Elle revient à désigner des « ennemis publics » par l’entremise d’une administration. La manière dont est organisée cette campagne présente des aspects toujours plus inquisiteurs et rentre dans une logique qui a un caractère totalitaire en soi. Ces Savonarole (Jérôme Savonarole né à Ferrare le 21 ou le 24 septembre 14521, mort pendu et brûlé à Florence le 23 mai 1498, est un frère dominicain, prédicateur et réformateur italien, qui institua et dirigea la dictature théocratique de Florence de 1494 à 1498.) prétendent agir contre l’obscurantisme, en réalité ils mènent une offensive beaucoup plus large et profonde contre les droits démocratiques. Cette institution ne recherche qu’accidentellement la lutte contre la réaction et contre l’intolérance, que le gouvernement finit par ériger en vertus cardinales.

Nous regardons aussi les expressions réactionnaires avec inquiétude. Mais notre conception de la lutte contre celles-ci ne passe pas principalement par les descentes de police et les frappes lourdes. Il est clair qu’on ne peut tolérer les sorties racistes et réactionnaires des agitateurs. Mais cela ne suffit pas pour les enrayer. Il faut aussi parler à celles et ceux qui les écoutent. Nous regardons celles-ci comme autant de tentatives de réponse à la souffrance rencontrée dans une société qui semble courir à la perte et avoir perdu tout sens. Nous pensons que la société actuelle n’a rien à offrir à tout un pan de la population : ni richesse, ni projet. Juste une bataille des uns contre les autres dans une planète qui s’effondre peu à peu. Nous pensons fermement qu’il existe des projets à même de concurrencer les prêches haineuses : ceux de la construction d’une émancipation collective, d’une avancée conjointe de l’humanité. C’est avant tout l’émergence de ce projet qui détournera de la nostalgie d’un passé d’or, passé souvent fictif. Mais ce ne seront jamais les raids de Darmanin.

5 réflexions sur “Expulsion de Hassan Iquioussen”

  1. Tariq Ramadan est un théologien de la libération islamique telle qu’il l’a théorisé dans le Monde Diplomatique en 1995.
    Il a rencontré plusieurs théoriciens de la libération latino-américains qui l’ont inspiré comme Don Helder Camara et a dialogué avec eux.
    Le qualifier de conservateur et l’associer avec Iquioussen, en dépit des profondes divergences entre ces deux personnages relève de la calomnie (j’accepte le qualificatif conservateur pour Iquioussen bien que je pense que son activité relève de la liberté de culte telle que reconnue par la constitution soviétique de 1936, le seul propos de sa part que je trouve condamnable par la justice est celui sur le génocide arménien, ce qui veut pas dire qu’il faut l’interdire de s’exprimer par ailleurs mais plutôt l’inciter à s’excuser et à revenir sur ses propos, en tous cas si on était dans un Etat socialiste)
    Tariq Ramadan n’est pas un marxiste mais on pourrait le définir comme un social-démocrate anti-impérialiste, non pas un social-fasciste à la Ebert, mais un social-démocrate sincère et courageux comme Salvador Allende. En tous cas, c’est un démocrate : quelqu’un qui défend réellement l’action des masses en politique et non pas une “élite éclairée” comme c’est le cas chez les islamistes qui souhaitent qu’une choura (ou conseil) dirige la société, un gouvernement du docte (velayet-e faqih) en Iran dans le cas du chiisme, voire tout simplement un gouverneur militaire, c’est à dire un émir, avec une séparation des tâches entre gouvernorat politico-militaire et élaboration de règles de vie par les savants de l’islam (oulémas), ou bien encore comme le prône aujourd’hui les partis liées à la confrérie des Frères Musulmans, une “démocratie islamique” à la manière de la “démocratie chrétienne” impérialiste c’est à dire un régime capitaliste, qui maintient un statut-quo avec les régimes précédents (Ennahda maintient l’appareil d’Etat tunisien, compradore vis à vis de la France, Erdogan de l’AKP maintient l’appareil d’Etat turc chauvin et membre de l’OTAN, le PJD maintient la monarchie pédophile corrompue pro-sioniste pro-occidentale du Maroc..bref aucun changement avec les partis “laïcs” de ces 3 Etats précédemment au pouvoir : kémalisme en Turquie, benalisme en Tunisie, Mouvement Populaire et autres partis fantoches du Makhzen, d’ailleurs il n’est pas fait mention dans cet article le risque de tortures que subirait Iquioussen si expulsé vers le Maroc de par ses positions pro-palestiniennes).

    Tariq Ramadan a critiqué à plusieurs reprises les Frères Musulmans notamment sur la Syrie : https://www.letemps.ch/monde/tariq-ramadan-freres-musulmans-men-veulent-enormement Il dialogue avec eux mais n’en est ni le chef, ni le pion.
    C’est un intellectuel indépendant à la manière de Jean-Paul Sartre ou Stéphane Hessel, alors critiquons le comme on peut critiquer Jean-Paul Sartre ou Stéphane Hessel mais reconnaissons aussi ses mérites et la justesse de ses engagements.

    Surtout, puisque le socialisme garantit la liberté de culte, il faut un clergé d’Etat sous le socialisme comme c’était le cas en URSS, en RDA, en Ethiopie socialiste ou encore ajd à Cuba.
    Et Tariq Ramadan est l’archétype de la personne avec laquelle un Etat socialiste pourrait dialoguer pour gérer l’islam sunnite dans la francophonie (bien que dans l’islam sunnite, il n’y’a pas de clergé).

  2. Tariq Ramadan ne propose pas de modèle de société “clé en main” mais il donne son opinion sur la manière à la fois de préserver l’islam comme quelque chose d’actuel et de vivant sans qu’il disparaisse (ce qui est un risque), ce qui se passe par une certaine orthodoxie, tout en adoptant également une certaine démarche historicisante et contextualiste (ce qui ne vas pas jusqu’à infirmer des éléments du contenu du Coran et de la Sunna, mais l’expliquer à travers son contexte et affirmer que son application, que souhaite effectuer des millions de travailleurs dans la francophonie et plus d’un milliard à travers le monde, doit se faire en tenant compte du contexte actuel donc plutôt par l’analogie que par le mimétisme littéraliste). Enfin, Ramadan explique aussi que l’islam prône l’engagement politique contre les injustices, ce qui passe par le soutien envers le peuple palestinien, les peuples d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie face au pillage néo-colonial, à la lutte des travailleurs pour améliorer leurs conditions d’existence, la dénonciation des inégalités de salaires y compris entre les hommes et les femmes, la dénonciation de la corruption des pays du Golfe (y compris du Qatar que Ramadan a critiqué à mainte reprises)..bref Tariq Ramadan n’est pas un marxiste mais c’est un intellectuel intéressant avec lequel dialoguer, surtout que sur ce site vous semblez avoir des lacunes en terme de compréhension de l’islam, ça vous permettrait de comprendre ce qu’est l’Islah, le grand mouvement de réforme de l’islam au XIXème siècle avec Jamal El Afghani, Mohamed Abdouh (qui ouvrait des écoles pour apprendre à lire aux pauvres, aussi bien garçons que filles), Rachid Rida, Hassan al-Bannah, Ibn Badis, Malek Bennabi..toute cette mouvance assez hétéroclite d’ailleurs mais dont il est possible d’en tirer des éléments de constitution d’une théologie islamique de la libération, comme la théologie catholique de la libération n’existerait pas sans François d’Assise, les prêtres-ouvriers et la doctrine sociale de l’Eglise.

    Je vous conseille cette conférence vidéo de 2014, intitulée “Pour la liberté des peuples: une théologie islamique de la libération”, cela permet de bien comprendre sa pensée : https://www.youtube.com/watch?v=NXnbkQ5tIjo

  3. J’ai l’impression qu’il y’a amalgame entre tariq ramadan et les frères musulmans en raison de son origine familiale alors qu’en réalité il pioche plutôt du côté de son grand oncle, Gamal al-Banna, qui ne faisait pas partie de la confrérie et en étant assez critique, privilégiant des dires mêmes de Tariq Ramadan : ” un engagement à gauche, au côté des travailleurs, sur le terrain syndical. Il était plutôt intéressé par la pensée communiste et la lutte politique à l’époque, tout en ayant un respect extrêmement profond de la tradition musulmane et de son grand frère, dont il ne partageait pas ses idées mais pour lequel il avait travaillé. Lorsqu’en 1946 Hassan Al-Banna lance son propre journal Al-Shihab (hebdomadaire, ndlr), il donne à son jeune frère le poste de rédacteur en chef, le charge de veiller à la ligne éditoriale de sa publication alors même que Gamal al-Banna ne partageait ni les idées de son frère ni celles des Frères musulmans.”

    “C’était un penseur très à gauche, défenseur de la lutte ouvrière. D’une gauche influencée par les idées marxistes et les idées de résistance qui était très répandue dans les années 1940 et 1950. Sans être pour le panarabisme, il était dans une logique de résistance de la classe ouvrière face à la colonisation, au pouvoir en place et au système d’oppression de manière générale.”

    https://www.saphirnews.com/Tariq-Ramadan-Gamal-Al-Banna-un-penseur-a-contresens-des-Freres-musulmans_a16375.html

    “Etait-il le seul dans la famille à avoir emprunté cette voie ?
    Tariq Ramadan : Il s’est clairement distingué de ce point de vue. Dans la famille, il y a eu des personnes qui avaient un engagement religieux plus ou moins important, alors que Gamal Al-Banna n’en avait pas à proprement parler. Ce fut d’abord un penseur politique qui partageait avec son frère l’idée qu’il fallait libérer l’Egypte et les pays du Sud de l’emprise coloniale. C’est une personne pour qui j’ai un très profond respect et que j’ai bien connu, malgré l’exil de notre famille à l’étranger (Gamal Al-Banna a vécu presque toute sa vie en Egypte, ndlr).
    À partir des années 1980, il a commencé à venir à Genève, chaque année, au Bureau international du travail parce qu’il avait fondé la Confédération islamique internationale du travail (en 1981, elle n’existe plus, ndlr).

    Il n’était pas opposé à la référence musulmane, au contraire, mais il était essentiellement préoccupé par les plus marginalisés et par les prolétaires. Au fil des années, il a réconcilié cet engagement avec la référence musulmane. Il est devenu un penseur de l’intérieur de la référence islamique durant le dernier tiers de sa vie essentiellement.

    Vous diriez qu’auparavant il mettait une distance claire entre son engagement politique et la religion ?
    Tariq Ramadan : Son engagement politique n’avait pas d’abord de résonance musulmane : il ne voyait pas de contradiction, mais ce n’était pas une priorité pour lui.”

  4. Dans les années 1980, Gamal Al-Banna écrira un livre qui va tendre les rapports, et qui resteront tendues jusqu’à la fin : Madha ba’da al-Ikhwan ?, littéralement « Quoi donc après les Frères musulmans ? ». Il s’interrogeait sur ce qui devait leur succéder sur le plan idéologique et politique. En l’occurrence, il estimait que les Frères devaient être dépassés, et au fond disparaître pour ne pas avoir su évoluer. Un avis qui va refroidir jusqu’à la fin les relations avec la confrérie. Il restera distant et critique à l’encontre de l’organisation en tant que telle et il a très tôt posé de vraies questions, fondamentales, et que trop de personnes ont disqualifiées à cause de positions religieuses qui avaient suscité la polémique.

    Qu’est-ce que Gamal Al-Banna critiquait au sein de la confrérie ?
    Tariq Ramadan : D’un point de vue interne, sa structure et sa hiérarchie. Ensuite, selon lui, ils n’allaient pas suffisamment loin dans la réforme de la pensée.

    Il leur a aussi reproché de s’être embourgeoisés. Autant la première vague des Frères musulmans était plutôt proche de la théologie de la libération, ce qui était, d’une certaine façon, proche de sa pensée puisque la théologie de la libération est une référence religieuse lue à travers le prisme du marxisme privilégiant l’angle des pauvres et des exploités. Hassan Al-Banna s’en rapprochait par sa proximité du peuple et sa lecture des textes appelant à la résistance multidimensionnelle dès les années 1930 et 1940, sans aucune référence marxiste néanmoins. Selon lui, le mouvement a trahi cet héritage et s’est embourgeoisé.

    Enfin, sa critique de leur acceptation de l’ordre capitaliste, qui n’existait point initialement, sera extrêmement ferme.
    Il n’a jamais cessé d’être critique de l’organisation, mais cela s’est renforcé dès les années 1980. En fait, plus il s’engageait avec une parole musulmane, plus il marquait sa différence avec les Frères.

  5. Et encore sur Iquioussen votre analyse est très simpliste, révèle la méconnaissance du personnage et une focalisation sur le sociétal sans importance.
    Iquioussen défend le modèle social français, la sécu, le SMIC, les syndicats, les prudhommes, la CAF qu’il oppose aux tyrannies du monde arabe qu’il considère comme moins islamiques que le modèle social français, en se basant sur un précepte du prophète Mohammed paix et bénédiction sur lui : “installez vous en Ethiopie car le roi y est juste”.
    Il dénonce le suprémacisme arabe au sein de l’islam alors que 80% des musulmans ne sont pas arabes
    Vraiment sa pensée est très intéressante : https://www.facebook.com/100041772973002/videos/5102958279829787

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