Communiqué de l’Unité Communiste de Lyon sur la manifestations des 3L (Luxembourg, Liebknecht, Lénine) à Berlin.

Communiqué de l’Unité Communiste de Lyon sur la manifestations des 3L (Luxembourg, Liebknecht, Lénine) à Berlin.

Nous, militants de l’Unité Communiste de Lyon, avons défilé dans les rues de la capitale Allemande pour cet anniversaire. 

Nous adressons notre salut le plus chaleureux à nos camarades Allemands du MLPD, de Rebell, de Rotfüchse. Nous les félicitons pour leur 50 ème anniversaire de la construction du Parti en Allemagne.

Nous saluons nos camarades de l’ICOR et des amis de l’ICOR, nous sommes emplis de fierté d’avoir défilé parmi eux, à leurs côtés., pour rendre hommage aux martyrs de la Révolution Allemande.

Nous saluons ceux et celles qui participent à l’alliance internationaliste pour dénoncer la montée de la réaction, tant en Allemagne qu’en Europe.

Nous saluons la classe ouvrière d’Allemagne, dont les luttes, les combats, ont marqué l’Histoire et la marqueront encore !

Nous saluons les syndicats combatifs d’Allemagne et leur lutte contre l’exploitation !

Nous saluons les participants à la manifestation des 3L -Luxembourg, Liebknecht, Lénine- car jamais l’histoire ne doit être oubliée !    

Nous sommes fiers d’avoir pu participer, aux côtés de nos camarades de l’UPML, tant au meeting du MLPD -qui s’est tenu en dépit des manœuvres de la mairie pour le saboter- qu’à la marche de commémoration.

Nous pouvons voir ce que peuvent réussir les organisations qui ont pris à bras le corps la question de la construction du Parti Communiste. Des cortèges imposants. Des meetings faisant salle comble. Une organisation de jeunesse dynamique. Une production théorie permettant d’apporter un éclairage sur les questions actuelles.

Cet exemple force le respect et emplit de confiance ce les résultats qu’un travail assidu et constant permettent d’obtenir.

C’est vêtus du Gilet Jaunes, symbole de la lutte sociale en France, que nous avons arpenté les rues de la capitale. Nous n’étions pas seuls à avoir fait ce choix. Le conflit ouvert entre les masses populaires et l’Etat bourgeois est scruté de près par de larges pans des mouvements progressistes et révolutionnaires.

Nous avons pu voir, au regard de l’expérience du MLPD, de l’expérience de la Révolution Allemande, quel chemin reste à parcourir. La grande lutte en France n’est pas la révolution. Mais il est une étape.

La crise du capitalisme et les appétits insatiables de la grande bourgeoisie obligent le gouvernement -laquais des exploiteurs- à ne pas céder. À choisir l’épreuve de force en la pensant courte. Mais, en faisant cela, celui-ci à jeter dans la rue des centaines de milliers de personnes qui n’avaient jamais crié leur colère et exprimé leur misère. Chaque samedi, les coups de matraques leur ont appris le sens du mot République. Chaque intervention de Macron leur a appris le sens du mot Fraternité.

Toute une génération de lycéens et de lycéennes ont vécu dans leur chair le plus grand cours d’éducation civique de l’histoire de l’enseignement.

Jamais ils et elles ne l’oublieront.

Les révisionnistes et les sociaux-démocrates se sont démasqués. Ils n’ont rien eu d’autres à dire à ceux qui subissent l’exploitation que « ne parlez pas de politique, votez pour nous ! »

Une partie des directions syndicales n’ont rien eu de mieux à dire que « ne parlez pas de politique, ne luttez que dans les entreprises. »

Ces tentatives pour brider le mouvement social sont vaines. Les questions politiques deviennent brûlantes. Le Référendum d’Initiative Populaire pose la question du régime politique dans lequel nous vivons et du désir de plus de démocratie. C’est une première étape. La seconde est celle du pouvoir, accaparé par une clique d’exploiteurs et de bandits. Elle est tant celle de la dictature du capitalisme que de la démocratie que nous voulons, populaire et vivante.

Alors que le mouvement, pourtant, n’écorne qu’à peine l’ordre établi, déjà le pouvoir bourgeois sort de ses gonds. Les relais de presse, détenue en très large majorité par une clique de milliardaires, entrent dans une hystérie folle. Les éditorialistes rivalisent pour s’attaquer à ce mouvement. Soit ils le déclarent mort, soit fasciste, soit les deux.

Médias, police et justice sont unis pour annihiler le mouvement. Le gouvernement produit on « grand débat » pour tenter de faire taire la contestation et la ramener dans les rangs bien balisés d’un terrain qu’il maîtrise.

Pourtant, ce mouvement demande seulement peu de choses, encore.

Qu’en sera t-il le jour où la question de l’exploitation et de son abolition se posera ?

C’est pour faire face à la machinerie de l’État que nous avons besoin d’être organisés, structuré, forts, unis. Le Parti n’est pas un fétiche qui se proclame par goût universitaire. Il est un besoin concret et impérieux. Il est le besoin de l’outil qui permet de ne pas être broyé, mais également de triompher.

De triompher et de pouvoir bâtir le monde de demain. Sans exploitation, sans oppression. Une société communiste.

C’est son manque qui a contribué à la défaite de la Commune. C’est son arrivée tardive qui a manqué à la ligue Spartakiste. C’est son existence qui a permis la victoire bolchevique, chinoise…

Nous ne devons jamais l’oublier.

C’est pour cela que nous travaillons avec nos camarades Français de l’UPML aujourd’hui.

C’est pour cela que nous travaillons avec ceux qui luttent contre le colonialisme et l’impérialisme français.

C’est pour cela que nous tendons également la main à tous les communistes sincères, à tous ceux qui se posent la question de comment mettre fin à la misère, à la dictature bourgeoise, aux oppressions, aux guerres. Nous les appelons, ensemble, à avancer pour que nous renforcions le camp du peuple.

Non seulement construire le Parti, mais construire les partis, qui, partout dans le monde, porteront la voix des opprimés et des exploités.

Jusqu’à la victoire.

Jusqu’au socialisme.

Jusqu’au communisme.

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