Faşizme, Irkçılığa Karşı Bir Kez Daha ; SUSMAYACAĞIZ !
Dans l’attaque raciste fasciste du 23 décembre contre le Centre culturel kurde Ahmet-Kaya, à Paris dans le 10 ᵉ arrondissement, trois personnes sont mortes et plusieurs ont été blessées, dont une demeure en état d’urgence absolue. Les attaques contre les associations kurdes et les organisations de Turquie, les pressions, les dissolutions d’associations, les interdictions de drapeaux et de banderoles, ces activités criminalisées par la loi ont finalement atteint leur plus haut niveau de répression avec cette attaque armée. Nos associations, qui ont été ciblées en pointant leurs activités politiques dans les États de l’UE, sont maintenant la cible des organisations fascistes-racistes européennes conjointement à la menace du réseau d’espionnage créé par l’état fasciste turc en Europe.
Cette attaque n’est pas indépendante de l’orientation des États de l’UE envers les organisations de la Turquie et du Kurdistan. En France, en Allemagne, en Autriche et en Suisse, les perquisitions au domicile, les dissolutions d’associations et l’arrestation et l’enfermement de leurs employés sont mise en œuvre pour réprimer les activités les plus démocratiques en les incluant dans le champ du « terrorisme », comme dans le cas de 129 lois A-B en Allemagne. Les prisons européennes sont ainsi remplies de militants politiques de la Turquie et du Kurdistan. Les organisations fascistes et racistes motivent leurs attaques en mobilisant les mêmes arguments que les États européens.
Presque toutes les institutions mettent depuis longtemps en garde contre le racisme croissant dans les pays de l’UE. Récemment, il a été révélé que ces organisations racistes ont commencé à prendre les armes en Allemagne et en France. Les attaques contre les immigrés et leurs institutions politiques sont de la responsabilité de ceux qui ferment les yeux sur cette escalade.
D’autre part, le réseau d’agents créé par la République fasciste turque sur le sol européen constitue l’autre face à ces attaques dans les sales négociations qu’elles entament avec les États de l’UE. Cette récente attaque, à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Sakine Cansız, Fidan Doğan et Leyla Söylemez, assassinés le 9 janvier 2013 également à Paris, montre que les activités secrètes et ouvertes et les négociations menées par la République fasciste dans les pays de l’UE peuvent avoir une ampleur grave.
En tant qu’ATIK (La Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe) ; nous déclarons une fois de plus que nous nous tenons aux côtés du peuple kurde et de ses institutions, qui sont la cible de destructions et d’attaques, confrontés à des massacres dans toutes les régions où ils se trouvent, tuées et brûlées avec des produits chimiques pas plus tard qu’hier, et dont l’existence ne peut être tolérée même dans les pays dits démocratiques. Tout en réaffirmant que nous resterons au côté du peuple kurde sur le terrain, avec un esprit de lutte uni, nous appelons les forces démocratiques locales et immigrées en Europe à se joindre fermement aux actions de résistance, à en entreprendre, et à condamner le massacre qui a eu lieu.
— Épaule contre épaule contre le fascisme, le racisme et toutes les sortes d’attaques !
— Nous n’oublierons pas le massacre de Paris, nous ne le laisserons pas tomber dans l’oubli.