Appel à un Newroz de solidarité internationale !

Appel à un Newroz de solidarité !

Depuis maintenant deux mois, l’opération militaire déclenchée par l’Etat turc se poursuit. La seconde armée de l’OTAN et ses supplétifs djihadistes ont encerclé la ville de Afrîne, dans le Rojava -Kurdistan Syrien. Deux mois de terreur continuelle pour la population civile et pour celles et ceux qui résistent.

Bombardements aériens, frappes d’artillerie, gaz de combat…l’immense horde fasciste ne recule devant rien pour écraser la résistance du YPG – YPJ et de ses alliés.

Erdogan prétend qu’il ne touchera pas aux civils. Dans une guerre comme celle-ci, que mène un occupant contre un peuple, il n’y a ni civils, ni militaires. Il n’y a que l’oppression générale. Ces propos ont été démentis par la réalité : hôpitaux éventrés, civils assassinés…

Les massacres ne font pas peur à l’armée Turque. Les colonialistes et les impérialistes n’ont jamais, dans toute l’histoire, agi autrement.

Celui qui débute se produit dans le silence, dans l’opacité. Les yeux du monde sont bandés par la censure, par l’intimidation, par la répression.

Le seul tort le celles et ceux qui résistent stoïquement est d’avoir voulu conquérir leur indépendance et leur liberté. D’avoir voulu créer un monde plus juste. Le Rojava expérimente un modèle de progressisme, de volonté d’aller vers plus de Justice, une plus grande égalité, la fin de l’oppression sur les femmes, sur les minorités, sur les religions. Surtout, le Rojava est un espace qui se constitue contre les impérialisme, une zone où ce ne sont pas les intérêts des grandes puissances dominantes qui sont dictés.

Là réside leur crime : celui d’oser exister.

Le débat politique est une chose constante, mais l’Unité Communiste de Lyon s’horrifie de voir que certains et certaines cherchent tous les prétextes pour renier leur solidarité. A nos yeux, tout s’efface devant le déferlement de bandits sanguinaires sur Afrîne. Il ne peut y avoir qu’un seul cri, celui de la solidarité totale. Les moyens de la réaliser concrètement sont divers et variés, mais tous comptent !

Certains et certains sont allés physiquement aider les combattants et les combattantes kurdes. Nous les saluons, nous rendons hommage à celles et ceux qui ont fait ce choix courageux et qui ont donné leur vie pour que le Kurdistan vive ! Ils et elles ne seront jamais oubliés. Les barbares ne tuent pas les résistants et les résistantes, ils les rendent immortelles !

Clamons notre solidarité en ce jour de l’an Kurde ! Que celui-ci devienne le point de départ de l’an 1 d’un Kurdistan libre !

En cette journée du Newroz, le nouvel an Kurde, nous clamons toutes et tous notre solidarité avec celles et ceux qui souffrent sous le joug des fascistes, des obscurantistes, des impérialistes. Nous clamons notre solidarité avec ceux et celles qui se dressent pour la Liberté, pour l’Egalité, pour la dignité du plus grand peuple sans Etat du monde.

En cette journée, nous pointons du doigt la responsabilité écrasante et totale des impérialistes étrangers, des “démocraties défenderesses des droits de l’homme”, qui ont agi en apprentis sorciers, en jouant avec les flammes de la réaction de du fascisme, pour satisfaire des ambitions géopolitiques et commerciales. Nous pointons du doigt le fait que dans les villes d’Europe, la répression grandit. Les manifestations sont attaquées, les drapeaux sont confisqués, les organisateurs sont intimidés. Les grandes puissances ne sont pas neutres : elles sont complices !

A travers cette solidarité, nous clamons notre soutien à toutes celles et tous ceux, qui, dans une nuit qui s’éternise, subissent la faim, la misère, les privations, les coups et les violences du capitalisme et de l’impérialisme.

L’Unité Communiste de Lyon relaie l’appel de l’ICOR [Coordination Internationale des Organisations Révolutionnaires] à une journée de solidarité envers le peuple Kurde, envers les combattants et les combattantes d’Afrîne !

Vive la solidarité internationale des peuples !

Les flambeaux du Newroz sont les flambeaux de la liberté !

Rendez vous le 20 mars, à 19h00, place Bellecour.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *