La lutte continue !

Aujourd’hui, nous étions plus de 20 000 à Lyon, à défiler contre les attaques du gouvernement. En France, nous étions 800 000. Cette journée est un succès pour tous ceux et toutes celles qui s’opposent à la dictature de la grande bourgeoisie.

A Lyon, nous avons défilé, derrière la banderole unitaire « bannière de la Révolution, bannière de la victoire. » Aux côtés de l’Union Communiste Libertaire, de la Jeune Garde, des Jeunes Révolutionnaires et de Éco Défense, nous avons avancé d’un même pas. Nous saluons tous ceux et toutes celles, organisé·e·s ou non, qui se sont joint à ce cortège. De même nous saluons tous ceux et celles qui ont défilé en ce jour, ici ou ailleurs !

Nous voyons l’apparition d’un cortège réunissant – et ayant vocation à réunir encore plus largement – ceux qui rejettent la dictature de la bourgeoisie et qui rejettent les illusions du réformisme. Nous ne partageons pas toujours la même analyse, mais nous faisons partie du même camp : celui du peuple, celui du prolétariat, celui de la révolution et de la mise à terre de ce régime d’oppression.

Si la manifestation est un succès, la violence policière a été, une nouvelle fois au rendez-vous. La police a chargé à plusieurs reprises, gazant, matraquant, grenadant, blessant et mutilant. Cela dans l’unique but de défendre la propriété et l’ordre bourgeois.

Police dont les privilèges ont été confirmés par le gouvernement, pour en acheter la fidélité et la soumission. Cela ne l’empêche pas, elle aussi, d’être sur le chemin d’une certaine privatisation, dans l’application des théories de l’État-marché.

Nous rappelons, à ce titre, notre attachement à la solidarité envers ceux et celles qui, dans le camp populaire ou progressiste, subissent les foudres des forces de répression de la bourgeoisie. Nous ne partageons pas toujours les modes d’action des un·e·s et des autres, mais nous plaçons au-dessus le principe de solidarité. Nous ne considérons pas qu’il soit de notre devoir de « condamner » quoique ce soit.

La lutte continue et continuera. Chaque journée d’action, chaque débat, chaque assemblée générale, chaque piquet de grève est le lieu d’une effervescence démocratique. Les illusions de la démocratie bourgeoise tombent les unes après les autres.

Tous voient quelle mascarade est la Ve République, faite pour et par la grande bourgeoisie. Nous voyons que l’État n’est administré que dans les intérêts d’une seule classe !

Ensemble, intensifions les initiatives de lutte !

Ensemble construisons les lieux de notre démocratie.

Ensemble construisons l’outil de la victoire : un parti du peuple, un parti de la révolution !

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