Hommage au martyr Nubar Ozanyan. Assassiné par les fascistes !

Hommage au martyr Nubar Ozanyan. Assassiné par les fascistes !

Le 14 août, les communistes du monde entier se sont vu arracher un camarade, un frère d’armes. Un combattant du front militaire comme du front théorique.

La camarade Nubar Ozanyan, plus connu sous son pseudonyme de commandant Orhan, est en effet tombé au Rojava, sous les balles de l’organisation fasciste-obscurantiste Daesh. Nul doute que cet assassinat doit remplir d’aise les fascistes turcs comme les fascistes-obscurantistes de Daesh. Pour eux, un implacable ennemi est tombé.

Membre depuis 40 ans du Parti Communiste de Turquie/ Marxiste-Léniniste, commandant aguerri de la branche armée du parti, la Tikko (Armée ouvrière et paysanne de libération de la Turquie), le camarade Ozanyan laisse un grand vide, après une vie vouée à la lutte révolutionnaire, à l’éducation politique, et à la formation militaire des jeunes recrues qui combattent notamment dans le Rojava aujourd’hui.

Mais, comme le chante le “chant de la Libération”, aussi nommé “chant des partisans”, “Ami, si tu tombe, un ami sort de l’ombre à ta place.” Nul doute que les jeunes cadres, les jeunes combattants et combattantes poursuivront sa lutte, poursuivront son combat.

Nubar Ozanyan  est d’origine arménienne, né dans la Turquie kemaliste, laquelle s’est vouée à détruire tout ce qui ne rentrait pas dans le cadre de la « révolution » du « père des turcs ». Il lutta, avec bravoure et humilité, partout où le système capitaliste pourrissant, et où l’impérialisme semaient la mort. En Turquie, en Palestine, au Karabakh, en Arménie ou encore au Kurdistan, le commandant Orhan se battait du côté des opprimés, prouvant aux bourgeoisies impérialistes et compradores que désormais, elles ne connaîtraient plus que des revers, jusqu’à la victoire totale du camp du peuple.

L’Unité communiste de Lyon se joint à la tristesse des camarades du TKP/ML, et des révolutionnaires du Rojava. Mais si l’homme est mortel, les idées de Marx, Engels, Lénine, Staline, Mao, et Ibrahim Kaypakkaya , pour lesquelles Nubar Ozanyan a donné sa vie, ne le sont pas ! L’idéologie qui permet la libération des masses populaires est une hydre qui sans-cesse renaît, car, chaque jours, les capitalistes et les impérialistes dressent les masses populaires contre eux. Chaque jour, ils creusent leur propres tombes.

 Contrairement à ce que prétend la bourgeoisie, via son monopole médiatique, et via les relais de propagande de leurs éducations nationales, la flamme du communisme n’est pas éteinte ! Elle ne le sera jamais.

Dans l’Etat turc et dans le Rojava, le TKP/ML mène la lutte aux côtés des kurdes du PKK, du PYD, du YPG et des YPJ , contre le fasciste Erdogan, et ses pions obscurantistes ; en Inde, la rébellions naxalite contrôle des régions entières où sont tenus en échec les capitalistes et leurs milices sanguinaires ; aux Philippines, la lutte de la Nouvelle armée populaire avance, malgré les oscillations et les trahisons des bourgeois, lesquels soutiennent le boucher Duterte ; au Pérou, la pensée du président Gonzalo guide encore ceux qui sont épris de liberté, et de justice.

Partout où l’oppression sévit, les masses s’organisent et ripostent !

Dans l’État français, le mouvement communiste, toujours divisé doit tourner ses yeux vers ces exemples. Nous devons nous inspirer de l’exemple du commandant Orhan, de son combat, de sa rigueur, de son humilité.

Rassemblons nous, organisons nous, formons nous, ressuscitons le Parti communiste de la classe ouvrière, reformons le camps du peuple ! Le meilleur hommage à ceux qui sont tombés est de poursuivre leur combat, et de le mener à son terme !

En Turquie, dans le Rojava, comme partout à travers le monde, les martyrs de la révolution nous regardent !

Honorons les !

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