Les troupes françaises et leurs alliées hors d’Afrique

Résolution de la 4e Conférence mondiale d’ICOR (initiée par PCT-Togo), Octobre 2021

En tant qu’organisation française membre de l’ICOR, il nous paraît essentiel de souligner l’importance de cette résolution. Elle engage dans un pacte commun les organisations subissant l’impérialisme français et les organisations françaises. Alors que certains persistent dans une forme de négationnisme de l’existence de l’impérialisme français, nous considérons que celui-ci forme notre ennemi premier. La lutte contre l’impérialisme ne va cependant pas toujours de soi : en effet, elle se heurte aussi à une question centrale. Cette question est celle des retombées économiques de ce système d’exploitation. La fin de l’impérialisme français jouera de fait sur le niveau de vie ici et sur l’accès à certains produits (uranium, aluminium, café...). Cette question n’est pas anodine : il nous faut être capable de montrer que la fin de notre impérialisme et le développement d’une nouvelle société ne signifie pas la misère, mais bien au contraire un vrai développement économique, exempt de parasitisme. (NdR)

TOGO - Cercle N'KRUMAH KWAME (CINK)

Depuis les indépendances l’impérialisme Français n’a jamais quitté l’Afrique. Elle s’est permise d’imposer par le fer et le feu des accords de servitude lui permettant de conserver son assise économique et politique sur ses anciennes colonies. Cette situation s’est caractérisée dans la plus part des pays par une mainmise totale sur les secteurs stratégique et juteux des Etats africains; à savoir: la télécommunication par le groupe Orange et Alcatel, l’industrie par le groupe Castel, les banques par les groupe BNP Paris Bas et la société général. Les hydrocarbures par Total Elf, l’hôtellerie par le groupe Accord, IBIS et Novotel. Le BTP par Bouygues et Razel et enfin le transport par le groupe Bolloré et Air France. Ajoutons à tous cela, un perfide mécanisme monétaire mis en place depuis la fin de la 2éme guerre mondiale pour contrôler la monnaie des singes, le franc CFA.

Suite à ce monopole sans partage, il est clair que cette mainmise de la France sur les richesses des peuples opprimés d’Afrique confirme, une fois encore, les analyses de Lénine sur l’impérialisme stade suprême du capitalisme.

Pour protéger ses intérêts économiques face à ses rivaux Chinois, Turques, Indiens, Américains et Allemands; l’impérialisme français apporte depuis 50 ans son soutien militaire et politique aux potentats néo-coloniaux, des laquais comme Paul Biya au Cameroun, Faure Gnassingbe au Togo, la dynastie Deby au Tchad, la famille Bongo au Gabon, l’oligarque Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire.

C’est ce soutien indéfectible aux dictateurs qui est réellement derrière cette forte concentration de troupe militaire et des forces néocoloniale dans la zone sahélienne (MALI NIGER BURKINA LE TCHAD). Sans oublier les bases militaires d’appui située au Sénégal en Côte d’ivoire au Gabon à Djibouti et au Togo. Bref, la pseudo lutte militaire que la France mène actuellement dans la zone Sahélienne contre les organisations obscurantistes n’est qu’un nouveau leurre pour camoufler les réelles intentions de la France et de ses alliées.

Dans ces conditions les masses populaires africaines et surtout la classe ouvrière n’ont plus le choix que d’engager une lutte sans merci pour libérer tous ces territoires du pillage et de l’occupation militaire de la France

– C’est pourquoi les organisations et partis communistes marxistes léninistes réunis au sein de l’lCOR, apportent à travers sa quatrième conférence mondiale un soutien sans faille à la lutte des peuples africains.

– Appel à la création, là où elle n’existe pas, des comités de lutte, des organisations démocratiques et anti-impérialistes, pour mener dans l’immédiat une lutte pour le départ de toutes les troupes impérialistes qui occupent aujourd’hui les territoires africains.

A bas l’impérialisme l’impérialisme français et ses alliés Allemands, américains, hollandais…etc, qui occupent les territoires du Sahel.

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