Sur la dictature du prolétariat – V – La seule solution : la voie révolutionnaire.

La seule solution : la voie révolutionnaire.

Seule la révolution peut permettre de sortir de l’impasse.

La lutte pour le pouvoir du prolétariat n’a rien d’un jeu divertissant et sans risques. Chaque faux-pas peut mettre en danger l’ensemble de la structure révolutionnaire, chaque erreur se mesurer en arrestations, en disparitions.

Un grand nombre d’interlocuteurs, d’organisations réformistes radicales, posent la question sous la forme du pragmatisme. Il s’agit bien souvent d’un faux-semblant pour fuir les questions relatives à la prise du pouvoir.

Le pragmatisme est souvent mis en avant comme l’émanation du sens pratique. Le problème est qu’il se pare d’un double aspect.

Lorsque Staline, dans les principes du léninisme, évoque le “sens pratique américain”, le porte aux nues, il évoque une forme de pragmatisme : le pragmatisme tactique. Ce pragmatisme tactique consiste à exploiter certaines situations spécifiques, certaines opportunités, pour faire avancer le mouvement révolutionnaire.

Etre pragmatique et vouloir utiliser les possibilités offertes par la démocratie bourgeoise est juste. Un parti révolutionnaire peut fort bien, dans un cadre tactique, présenter des candidats, faire campagne pour les élections, conquérir des mairies et des sièges d’élus. Refuser en bloc -par principe- reviendrait à négliger certaines possibilités de gagner en influence, de gagner une tribune importante, de dénoncer le fonctionnement des institutions et du système électoral.

Certaines organisations prennent prétexte de cela. Si elles se défendent de pratiquer une focalisations sur les échéances électorales, elles ne voient pour autant pas d’autres issue à leur situation que de gagner le pouvoir par les urnes.

La stratégie dicte la forme d’organisation. Un parti électoraliste n’est pas conçu de la même manière qu’un parti révolutionnaire. L’un est conçu pour s’intégrer dans les jeux de la bourgeoisie, l’autre sous une forme d’organisation inspirée par l’efficacité militaire, ayant pour but de mener la lutte contre la bourgeoisie et de la battre.

Or, ces organisations prétendant “utiliser” les élections n’ont rien de commun avec le parti de type nouveau, avec le parti de type léniniste. Elles ne sont purement et simplement pas architecturées de la même manière.

Les oppositionnels du PCF peuvent ainsi hurler contre la direction. Cependant, jamais ils ne posent la question de l’organisation interne du PCF, du fait que cette structure est devenue profondément inadaptée aux tâches révolutionnaires, que ce parti est organisé et structuré comme un parti bourgeois.

Pourquoi ne le voient-ils pas ? Car ils ne se posent pas la question de la révolution de manière rationnelle, de manière logique. Eux défendent un changement cosmétique, un changement de façade, de discours, mais nullement une refonte intégrale, correspondant réellement aux tâches de l’heure actuelle.

En fait de pragmatisme tactique, ils font œuvre de pragmatisme stratégique, considérant que la stratégie actuelle est la réforme et que si elle échoue, la nouvelle stratégie pourra être la révolution. Il s’agit d’un tour de force énorme. D’un tour de force et d’une subordination complète au bon vouloir de la bourgeoisie, laquelle fait mine d’accepter le jeu démocratique, laquelle dorlote les élus du PCF, les corromps, les achète.

Cette phase réformiste s’étend d’autant plus ad vidam eternam que les élus, les cadres, les membres de l’appareil ont formé une bourgeoisie interne. On ne mord par la main qui nourrit.

La citation “plus rigide la stratégie, plus souple la tactique” prend tout son sens. La stratégie guide ne saurait être autre chose que la position révolutionnaire maximale. Ne serait-ce que sous un principe du “qui peut le plus peut le moins.”

Un parti communiste révolutionnaire, architecturé pour la prise du pouvoir par les masses, n’a rien a redouter au fait de présenter des candidats, dans la mesure où ils sont traités comme des “fusils” et subordonnés au parti. Tant que le parti leur commande, y compris si l’ordre doit être de quitter leur mandat, le problème ne se pose pas. Le jour où ceux-ci commandent au parti, la tactique prend le pas sur la stratégie, et un risque se pose.

Si la bourgeoisie cédait le pouvoir sans heurts, sans faire de difficultés, sans problème, la question ne se poserait pas.

Mais il est improbable qu’elle le fasse.

L’expérience historique démontre que la bourgeoisie ne cède pas, n’est pas fair-play.

Il n’existe pas de révolution clé-en-mains, de modèle unique à partir duquel le succès est au rendez-vous à 100%. D’une part car les condition objectives dans lesquelles se déroulent les révolutions ne sont jamais exactement les mêmes, de l’autre car l’expérience transforme les deux camps.

Ainsi, certaines erreurs commises pendant les tentatives de révolution, pendant les premières expériences de dictature du prolétariat, à l’exemple de la Commune de Paris, ne seront -espérons-le- par reproduites.

Dans notre communiqué célébrant l’anniversaire de cette expérience fondatrice, nous avions mis en avant les éléments suivant : Comme nous l’avions développé plus haut, cette expérience fut une machine d’une dialectique impitoyable, laquelle écrasa bien des conceptions fausses. Ainsi, les thèses pourries de Proudhon, individualistes, artisanales, anti-socialistes, furent battues à plate couture par l’irruption terrible de la réalité. Au lieu d’être le début de la consécration, ce fut la défaite : c’est la socialisation du travail, les valeurs communistes, qui l’emportèrent sur l’individualisme anarchiste.

Les blanquistes, conspirateurs, incapable de faire naitre une ligne de masse, persuadés que les révolutions de palais font tout, durent réviser leur doctrine.

Elle commit des erreurs également : le respect sacré de la Banque de France, dont les fonds ne furent saisis. Ce qui aurait pu être une dévastation pour la bourgeoisie, un abominable otage, pu être récupéré dès la fin de la Commune.

Le siège Versaillais ne pu être levé car la Commune resta confinée dans un espace étroit, uniquement urbain, uniquement local. Si des émules apparurent, dont à Lyon et à Vienne, le mouvement ne trouva pas la clé que trouvèrent les bolcheviks : l’alliance des ouvriers et des paysans, seule à même de pulvériser la bourgeoisie.

Manqua également le Parti, capable de coordonner, de diriger cette alliance, de faire naître, d’une insurrection victorieuse, une guerre révolutionnaire balayant toute trace de la bourgeoisie. Ce sont ces conclusions que tirèrent les continuateurs, les observateurs, la analystes. Ces conclusion donnèrent le matériel pratique qui pu être étudie pour en tirer les conclusions politique, idéologique qui enrichirent l’idéologie communiste.

De même, la bourgeoisie elle-même n’est plus la même qu’à l’orée du XXème siècle. Elle a tiré des enseignements précieux de sa propre vulnérabilité, et s’est doté d’outils permettant de conjurer -temporairement certes – son renversement.

Son expérience en termes de propagande anticommuniste, en termes de corruption, en termes de défense passive ; mais également du côté de sa défense active, militaire : théorisation de la lutte anti-insurrectionnelle (COIN), guerre subversive…etc. D’un point de vue d’organisation du travail, elle s’est même inspirée des méthodes communistes, grâce à l’expertise de transfuges et de traitres. Les conceptions managériales ont ainsi pour vocation de liquider la conscience de classe, de favoriser l’atomisation des travailleurs et des travailleuses, d’individualiser leur rapport à leur propre exploitation. Toutes ses méthodes sont tout autant de fusibles dont la bourgeoisie s’est dotée pour se prémunir contre les dangers. Cependant, aucun de ces fusibles ne peut écarter totalement et définitivement le capitalisme de ses contradictions internes, lesquelles le poussent irrémédiablement dans la chute et l’effondrement.

Certaines constantes existent cependant dans les conceptions révolutionnaires, et méritent d’être passées en revue pour mémoire. Dans notre brochure sur les bases du communisme nous définissions ces différentes théories de la manière suivante:

“La théorie de la révolution a connu bien des écoles. Certains sont des partisans du Grand Soir, cette théorie pétrie d’idéalisme. Ils et elles imaginent qu’un beau jour les masses sortiront dans la rue, prendront l’Assemblée et déclareront la république bourgeoise abolie.

Cette manière de voir les choses n’a jamais connu d’application concrète. Elle est un fantasme, rien de plus. Dans les faits, les masses sont spontanément réformistes. La révolution, la construction d’une nouvelle société, se heurte à l’idéologie bourgeoise, au poids des habitudes. Lorsque ces individus étudient le passé, ils ne voient pas, souvent par rejet de l’organisation, que les révolutions furent issues d’un travail en amont, mené par des organisations révolutionnaires.

Bien souvent, dépités, déçus, les tenants de cette théorie rejettent leur idéologie révolutionnaire de pacotille et se tournent vers le réformisme.

Plus ambitieuse encore, la Révolution Mondiale trotskiste. Elle est défaitiste par essence, car repousse au moment “parfait” le déclenchement de l’opération révolutionnaire. Par ce moyen, elle peut ainsi le remiser toujours au lendemain, et considérer que l’heure n’est pas propice. Cela permet de justifier l’activité fractionnelle au sein des organisations de la bourgeoisie, des partis sociaux démocrates. Pire encore, lorsqu’une révolution a lieu, ses tenants s’effraient et la considèrent condamnée, par son caractère local, national. Dès lors, ils n’ont de cesse de le décrier et de le saboter.

“La révolution ne résoudrait les problèmes bourgeois qui se présentaient à elle en première ligne qu’en portant le prolétariat au pouvoir. Et lorsque celui-ci se serait emparé du pouvoir, il ne pourrait se limiter au cadre bourgeois de la révolution. Tout au contraire, et précisément pour assurer sa victoire définitive, l’avant-garde prolétarienne devrait, dès les premiers jours de sa domination, pénétrer profondément dans les domaines interdits de la propriété aussi bien bourgeoise que féodale. Cela devait l’amener à des collisions non seulement avec tous les groupes bourgeois qui l’auraient soutenue au début de sa lutte révolutionnaire, mais aussi avec les larges masses paysannes dont le concours l’aurait poussée vers le pouvoir. Les contradictions qui dominaient la situation d’un gouvernement ouvrier, dans un pays retardataire où l’immense majorité de la population se composait de paysans, ne pouvaient trouver leur solution que sur le plan international, sur l’arène d’une révolution prolétarienne mondiale.” Ce qui est souligné révèle la posture de Trotksy. Pour cet individu, la révolution ne trouvant pas son issue dans l’arène mondiale, doit renoncer et retourner à son stade bourgeois. C’est une capitulation totale. Sa révolution permanente, niant les étapes, niant l’alliance avec la paysannerie, est un aventurisme qui cache, là encore, une déviation de droite. “Si on ne peut être pur, n’essayons pas,” tel serait son crédo.

Lénine présentait les choses d’une manière intégralement opposée, citée dans Les principes du léninisme: “Auparavant, on considérait que la victoire de la révolution dans un seul pays était impossible car, disait-on, pour vaincre la bourgeoisie, il faut l’action combinée des prolétaires de la totalité ou, tout au moins, de la majorité des pays avancés. Ce point de vue ne correspond plus à la réalité. Il faut maintenant partir de la possibilité de la victoire sur la bourgeoisie dans un seul pays, car le développement inégal, saccadé des pays capitalistes sous l’impérialisme, l’aggravation des contradictions internes de l’impérialisme, qui aboutissent fatalement à des guerres, la croissance du mouvement révolutionnaire dans tous les pays du globe entraînent non seulement la possibilité, mais la nécessité de la victoire du prolétariat dans des pays isolés.”

Lénine est clair : Il est possible, il est nécessaire de saisir l’opportunité de frapper la bourgeoisie et d’être victorieux, même dans un seul pays. Il poursuit de même :

“Mais renverser le pouvoir de la bourgeoisie et instaurer celui du prolétariat dans un seul pays, ce n’est pas encore assurer la victoire complète du socialisme. La tâche principale : l’organisation de la production socialiste, est encore à accomplir. Peut-on en venir à bout, peut-on obtenir le triomphe définitif du socialisme dans un pays sans les efforts combinés des prolétaires de plusieurs pays avancés ? Certes, non. Pour renverser la bourgeoisie, il suffit des efforts d’un seul pays : c’est ce que nous montre l’histoire de notre révolution. Pour le triomphe définitif du socialisme, l’organisation de la production socialiste, il ne suffit pas des efforts d’un seul pays, particulièrement d’un pays rural par excellence comme la Russie : il faut les efforts des prolétaires de plusieurs pays avancés.”

Trotsky, dans ses trois fausses théories, Révolution Mondiale, Révolution permanente, Programme de Transition, réussit un triplé d’échecs. Le Programme de Transition, que les organisations trotskistes appliquent avec soin, est une illustration parfaite du Trotsky vieillissant de la fin des années 30, préfigurant le Trotskisme fascisant des années 1940.

L’idée est simple : présenter un programme que le capitalisme ne peut satisfaire, mais qui -jamais au grand jamais- ne mentionne la révolution, sinon cosmétiquement. Cela va passer par des revendications d’interdiction des licenciements, d’interdiction des profits capitalistes, de mise sous contrôle populaire d’une partie de l’industrie et des monopoles capitalistes. En somme cela demande à l’Etat bourgeois de tirer contre son camp.

La stratégie vise à démontrer aux masses le caractère hostile du capitalisme et, au final, à les amener à se révolter.

Dans le fond, cela revient à leur cacher la vérité, c’est à dire que cela n’est pas possible. Cela revient à les lancer, sans être politiquement armés, à l’assaut de la bourgeoisie. Lorsque cela échoue, non seulement les masses sont déçues, dégoûtées, mais aucun progrès politique n’est fait.

C’est ce qui est retrouvé dans des mots d’ordres tels que “insurrection citoyenne” ; “gouvernement ouvrier” ; “nationalisations démocratiques.” Ce sont des mots d’ordre qui nient la question du pouvoir, de la révolution.

La théorie de l’insurrection, elle aussi, connaît ces vices. Elle consiste en une accumulation de forces censées à un instant T déboucher sur une éruption révolutionnaire. Ces accumulations en réserves stratégiques sont, sur le papier, positives, mais, bien souvent, elles se cantonnent à cela et tergiversent. Des insurrections ont réussi, notamment celles de Petrograd, il y a cent ans, mais baser la stratégie de l’organisation révolutionnaire sur cette seule option est un pari risqué, qui demande des conditions ultra-spécifiques pour déboucher sur un succès. Or, il est essentiel de créer ses propres succès. Il est donc possible de faire mieux.

La théorie de la guerre populaire prolongée est une théorie qui synthétise les apports de la lutte révolutionnaire dans toute l’histoire. Elle est la somme la plus aboutie de la théorie militaro-politique de la révolution.

Lorsqu’en 1917, les bolcheviks ont lancé la révolution, cela ne s’est pas fait en un tour de main. Une guerre civile fut nécessaire pour permettre l’instauration du pouvoir communiste. L’insurrection a formellement déclaré ce pouvoir, mais son exercice réel est l’enfant de la guerre.

En 1949, lorsque Mao Zedong proclame la République Populaire de Chine, cela vient couronner la fin d’une guerre qui a permis aux communistes de créer un espace dans lequel ils assumaient la réalité du pouvoir.

Dans les deux cas, dans chacun des cas, c’est la capacité à pouvoir exercer ce pouvoir réel qui prime sur la déclaration formelle. C’est cette capacité de remplacement du pouvoir bourgeois par celui du prolétariat qui est la clé. La déclaration formelle n’est que vent si elle ne s’accompagne pas de cela.

Dans ce cadre, la Guerre Populaire Prolongée est une méthode dure stratégiquement : elle recherche la destruction de la capacité d’assurer la réalité du pouvoir par la bourgeoisie,  pour construire celle du prolétariat.

Tactiquement, elle est très souple, elle permet d’utiliser l’ensemble des moyens, que ceux-ci soient légaux ou non, pour réaliser cet objectif. La tactique, cependant, doit rester étroitement subordonnée à la stratégie.

Elle traverse, grossièrement, trois étapes:

La défensive stratégique, étape de rassemblement des forces, de construction, de luttes défensives, syndicales, antifascistes. Elle est une période d’accumulation en vue du conflit et de début de conflit. Elle doit déboucher sur une politisation, une radicalisation politique des luttes. Elle doit déboucher aussi sur des embryons de soviets capables de prendre des décisions et de pouvoir en débuter l’application.

La période d’équilibre stratégique correspond à un double-pouvoir. Elle correspond à une phase pendant laquelle chacun des deux camps dispose d’une influence certaine, dans certains secteurs -géographiques, sociaux …etc. Cependant, aucun des deux ne peut anéantir l’autre, directement, à ce stade. Il s’agit d’un moment où la lutte se double d’un caractère militaire fort, et où l’accumulation de forces se double de la nécessité de briser la machine adverse.

L’offensive stratégique correspond au moment où la révolution prend le pas, impose sa légalité et sa légitimité sur un ordre pourrissant et s’effondrant. Les institutions de l’Etat bourgeois ne répondent plus. Sa capacité d’initiative est tarie, celle à assumer le pouvoir de manière concrète se disloque. L’offensive stratégique correspond à l’antichambre de la victoire.”

La bourgeoisie dispose d’un appareil militaire qui doit être combattu. Ses forces spécialises, sa police, son armée, doivent être neutralisées pour qu’elles ne servent pas les noirs dessins de leurs maîtres. La bourgeoisie ne cédera pas sans tenter d’écraser les révolutionnaires.

Face à l’organisation supérieure de la bourgeoisie -autour d’un Etat, d’une police, d’une armée, d’une justice au service de sa classe- les révolutionnaires ne peuvent se contenter d’être dispersés et de réagir au coup-par-coup. Au degré supérieur d’organisation de l’Etat-major de la bourgeoisie doit répondre une organisation au degré tout aussi supérieur : un Etat-major du prolétariat. Cela n’est en aucun cas, une nouvelle fois, par un amour atavique de la bureaucratie, de l’ordre et de la discipline, mais bel et bien car sans cela, toute tentative de changement profond de la société s’asphyxierait dans les débats sans fins, dans le crétinisme parlementaire, dans un flou constant qui in fine, profite systématiquement à la partie la plus à droite, la plus modérée, des organisations.

C’est là l’une des découvertes de Marx et Engels, cette nécessité du Parti comme outil de la lutte, comme Etat-major, comme organisation révolutionnaire.

Quant à la dictature du prolétariat, ce n’est pas non plus par amour de la violence et du carnage que les révolutionnaires ont le devoir de l’instaurer. Contrairement à ce que peuvent penser les libertaires ou les réformistes, ce n’est pas par désir d’autorité, par désir de pouvoir. Il s’agit d’une nécessité, dont Lénine disait à juste titre que la conscience de celle-ci était le premier pas vers la liberté.

Bien souvent, la dictature du prolétariat est traitée par la caricature, avec des remarques digne du sophisme. Cependant, d’autres posent le doigt sur des aspects réellement problématiques de l’exercice du pouvoir révolutionnaire. Ce sont à ces différentes interrogations qu’il est important de répondre, pour expliquer le caractère paradoxal de cette dictature, laquelle signifie, in fine “démocratie pour le peuple, dictature pour les ennemis du peuple.”

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