PCI(maoïste) : Célébrons le 25e anniversaire de la PLGA !

Célébrons le 25e anniversaire de la PLGA du 2 au 8 décembre 2025 dans tout le pays avec un enthousiasme révolutionnaire !

Protégeons le Parti ! Protégeons la PLGA ! Protégeons les organisations de masse ! Protégeons le mouvement révolutionnaire. Tout cela est nécessaire en face de la guerre révolutionnaire et défensive contre Kagaar.

Intensifions la lutte de classe contre l’alliance des classes impérialiste, capitaliste bureaucratique compradore et propriétaire foncière ! Intensifions la lutte contre les gouvernements fascistes brahmaniques hindutva RSS-BJP du centre et des États !

À l’occasion du 25e anniversaire de la PLGA, la Commission militaire centrale (CMC) et le PCI(maoïste) adressent ce message à l’ensemble du Parti, à la PLGA, aux structures du peuple et aux peuples opprimés.

Commission militaire centrale,
Comité central,
PCI(maoïste)

Célébrons le 25e anniversaire de la PLGA du 2 au 8 décembre 2025 dans tout le pays avec un enthousiasme révolutionnaire !

Chers camarades et cher peuple,

L’Armée de guérilla de libération du peuple (PLGA), qui mène la guerre populaire pour la victoire de la révolution démocratique nouvelle dans le pays, fête ses vingt-cinq ans le 2 décembre. À cette occasion, la Commission militaire centrale (CMC) appelle tous les comités du Parti, tous les membres du Parti, tous les commandements de la PLGA, toutes les unités, toutes les organisations de masse et le peuple révolutionnaire à célébrer le vingt-cinquième anniversaire de la PLGA du 2 au 8 décembre dans tout le pays. Cela doit se faire dans les forêts, dans les plaines et dans les zones urbaines. Cela doit se faire avec une ferveur révolutionnaire. Cela doit se faire avec une détermination sans faille.

La CMC lance l’appel suivant à l’ensemble du camp révolutionnaire.

Protégeons le Parti. Protégeons la PLGA. Protégeons les organisations de masse. Protégeons le mouvement révolutionnaire. Tout cela est nécessaire en face de la guerre révolutionnaire et défensive contre Kagaar. Intensifions la lutte de classe contre l’alliance des classes impérialiste, capitaliste bureaucratique compradore et propriétaire foncière. Intensifions la lutte contre les gouvernements fascistes brahmaniques hindutva RSS-BJP du centre et des États.

À l’occasion du 24e anniversaire de la PLGA, la CMC a présenté ces tâches à l’ensemble du Parti, à la PLGA, aux organisations du peuple et au peuple révolutionnaire. Au cours de l’année précédente, tous les comités du Parti ont travaillé avec enthousiasme. Ils ont travaillé avec détermination, courage et discipline. Le CMC adresse ses salutations révolutionnaires à tous les membres du Parti, à tous les commandements et commandants de la PLGA, à tous les combattants, à tous les dirigeants des organisations de masse, à tous les militants, à tous les membres de la milice populaire et à tout le peuple révolutionnaire.

La CMC adresse ses salutations révolutionnaires à tous les camarades qui ont participé aux efforts politiques, militaires, organisationnels, culturels et tactiques au cours de l’année précédente. Ils ont fait cela tout en menant par leurs propres forces la guerre révolutionnaire et défensive contre l’opération Kagaar. La CMC exprime également sa confiance dans le fait que les camarades blessés dans la guerre de guérilla dans les différentes régions révolutionnaires du pays se sont rapidement rétablis avec courage. Elle estime qu’ils ont repris leur place et rempli leurs responsabilités dans la guerre de guérilla.

Au cours de l’année précédente, nos camarades ont affronté seuls la guerre Kagaar et y ont résisté avec une détermination inébranlable. De nombreux guérilleros courageux sont devenus des martyrs dans ces batailles. Beaucoup ont perdu la vie lors d’opérations d’encerclement et d’anéantissement. De nombreux camarades ont sacrifié leur vie lors d’affrontements avec l’ennemi. Beaucoup ont été tués lors de faux affrontements. D’autres ont atteint le martyr lors d’actions offensives contre l’ennemi. Certains ont perdu la vie à cause de trahisons. Quelques camarades sont morts dans des accidents, tandis que d’autres sont décédés de mauvaise santé. La Commission militaire centrale (CMC) s’incline et rend un humble hommage révolutionnaire à tous ces martyrs.

À partir de janvier 2024, la guerre Kagaar est devenue chaque jour plus intense. Nos camarades n’en ont pas eu peur. Ils ont tenu tête à l’ennemi. Ils n’ont pas reculé. Ils se sont battus jusqu’à leur dernier souffle. Les martyrs ont fait preuve d’un courage sans pareil. Ils ont fait preuve d’une défiance qui ne s’est jamais rendu à l’ennemi. Ils ont fait preuve d’un style de lutte qui ne craignait pas la mort. Ils ont fait preuve d’une persévérance qui ne s’est jamais épuisé. Ils ont prouvé leur engagement et leur dévouement envers le peuple. Ils ont démontré une foi inébranlable dans la victoire révolutionnaire. Ils sont un grand modèle pour nous. Ils sont un exemple éternel. Nous défendrons leurs idéaux. Nous ferons connaître au monde entier leur résistance héroïque et leurs actes. Nous louerons leurs principes. Nous suivrons leurs traces. Nous nous engagerons à lutter sans relâche jusqu’à notre dernier souffle pour la réalisation de leurs idéaux.

Au cours des onze derniers mois, de décembre 2024 à novembre 2025, 320 camarades sont devenus des martyrs à travers le pays en résistant à la guerre Kagaar. Parmi eux, 183 étaient des camarades masculins ; 117 étaient des camarades féminines. L’identité de 20 personnes reste encore inconnue.

Vingt-deux camarades sont devenus des martyrs au Bihar et au Jharkhand. Un en Assam. Deux cent quarante-trois à Dandakaranya. Trente-trois en Odisha. Sept au MMC [Maharashtra-Madhya Pradesh-Chhattisgarh]. Huit au Telangana. Six à l’AOB [frontière Andhra-Odisha]. Parmi eux se trouvait le secrétaire général de notre parti, le camarade Basavaraju (BR).

Parmi les martyrs figuraient huit membres du Comité central et quinze membres de divers comités d’État. Vingt-cinq étaient membres des Comités de district et soixante-treize étaient membres des Comités régionaux. Cent seize étaient membres du Parti. Treize appartenaient à la PLGA. Trente-trois étaient des cadres et des militants de diverses organisations de masse. Plusieurs membres des masses révolutionnaires ont également donné leur vie. En outre, trente-sept personnes dont le statut organisationnel n’a pas pu être établi de manière concluante ont été tuées.

De nombreux dirigeants et militants révolutionnaires, progressistes et démocratiques d’organisations de masse sont devenus des martyrs à travers le pays au cours des luttes du peuple. Certains intellectuels, révolutionnaires, sympathisants et amis ont également perdu la vie. Aux Philippines, certains membres du Comité central du Parti communiste de ce pays, certains commandants et membres de la Nouvelle armée populaire et certains dirigeants et militants du Front national démocratique sont devenus des martyrs. En Palestine, 75 000 Palestiniens et combattants ont été tués au cours de la guerre génocidaire menée par Israël avec le soutien du gouvernement américain au cours des deux dernières années à Gaza. La CMC rend un hommage révolutionnaire à tous ces martyrs.

Au cours de la guerre Kagaar, nous avons perdu le camarade Basavaraju, secrétaire général de notre parti. Nous avons perdu huit membres du Comité central et quinze membres de Comités d’État. Nous avons perdu 320 camarades au total. Le mouvement a subi de lourdes pertes. Dans cette situation, certains, comme Sonu et Satish, se sont rendus. Ils ont remis leurs armes à l’ennemi et se sont enfuis. Ils ont causé d’immenses dommages au mouvement. C’est dans ce contexte que nous célébrons le vingt-cinquième anniversaire de la PLGA.

À un tel moment, il incombe à notre Parti et à notre PLGA de répondre aux questions qui se posent dans le camp révolutionnaire concernant l’avenir du mouvement. Il est notre tâche de dissiper la peur et l’anxiété. Il est notre tâche d’insuffler du courage et de renforcer la confiance en soi. Il est notre tâche de mener tout le camp révolutionnaire vers l’avant avec une détermination sans faille et un courage sans pareil. Comme partie de cette tâche générale, nous célébrons l’anniversaire de la PLGA.

Pour accomplir cette tâche, nous devons identifier les causes des pertes importantes que subit actuellement le mouvement. Nous devons les corriger. Nous devons identifier les conditions objectives. Nous devons examiner les conditions subjectives. Nous devons identifier les facteurs qui favorisent l’avancement du mouvement. Sur la base de ces facteurs, nous devons revitaliser le Parti. Nous devons consolider la PLGA et les organisations de masse.

Depuis le début de la guerre Kagaar, notre Parti, nos forces de la PLGA et les organisations du peuple secrètes locales ont subi de lourdes pertes. Elles continuent de souffrir. La raison fondamentale en est la suivante. Nos organisations et nos forces n’ont pas suivi les méthodes nécessaires du travail clandestin. Elles n’ont pas appliqué les règles de la guérilla. Elles n’ont pas correctement mis en œuvre les tactiques politiques prescrites par le Comité central.

Selon les tactiques élaborées par le Comité central et le Politburo, nos forces ne doivent pas se limiter aux zones les plus petites. Elles doivent travailler dans les zones les plus vastes. Elles ne doivent pas rester centralisées. Elles doivent passer à des formations décentralisées. Elles doivent se déplacer en petites formations. Elles doivent coordonner des formes légales et illégales, ouvertes et secrètes de lutte et d’organisation. Elles doivent mener la lutte des classes de ces manières coordonnées. Elles doivent mobiliser les ouvriers, les paysans, les classes moyennes, la petite bourgeoisie, la bourgeoisie nationale, les couches sociales opprimées et les nationalités opprimées dans les régions urbaines, de plaines et de forêts. Elles doivent intégrer ces couches dans le mouvement révolutionnaire.

Nous n’avons pas suivi correctement ces tactiques. En conséquence, le Parti, les forces de la PLGA et la direction ont subi de lourdes pertes. Ils en souffrent encore aujourd’hui. Le Parti et les forces de la PLGA ont subi de lourdes pertes parce que nous n’avons pas retiré certaines troupes de Dandakaranya, le principal centre de la guerre Kagaar, vers d’autres régions.

Identifions les erreurs qui se sont produites dans notre pratique au cours des 22 derniers mois. Corrigeons-les. Mettons correctement en œuvre les stratégies formulées par le Comité central et le Politburo. De cette manière, protégeons le Parti, la PLGA et les organisations de masse. Protégeons le mouvement révolutionnaire.

Les gouvernements central et étatiques ont infligé de lourdes pertes au mouvement révolutionnaire dans la guerre Kagaar. Malgré cela, les forces de la PLGA et le peuple révolutionnaire sous la direction de notre Parti mènent des batailles défensives. Ils résistent. Dans cette résistance, les forces armées ennemies subissent également des pertes importantes. L’ennemi ne déclare pas ces pertes, car cela renforcerait le moral du camp révolutionnaire. Cela fait partie de la guerre psychologique. Le camp révolutionnaire ne doit pas se laisser influencer par cette guerre psychologique.

Au cours de l’année précédente, au Dandakaranya, au Bihar et au Jharkhand, dans l’est du Bihar et le nord-est du Jharkhand, dans l’Odisha et au MMC, les forces armées centrales et étatiques ainsi que diverses forces commando ont subi des pertes. Cent seize policiers ont été tués. Deux cent huit ont été blessés. Certains agents secrets, certains informateurs de la police et certains ennemis politiques appartenant au BJP ont été éliminés par les forces de la PLGA. Les forces de la PLGA ont incendié certains bureaux gouvernementaux et certaines tours de téléphonie mobile dans les zones de communication routière.

Dans tout le pays, les forces de la PLGA ont résisté à la police, aux forces paramilitaires, aux forces de police armée centrale, aux unités de commando et aux unités de l’armée indiennes lors de soixante-douze opérations et affrontements d’encerclement et d’anéantissement.

Au cours de l’année précédente, pour vaincre la guerre Kagaar, nos forces de la PLGA ont principalement utilisé des engins explosifs improvisés (EEI) et ont frappé les cibles ennemies. Elles ont vaillamment résisté aux encerclements et aux affrontements. Elles ont mené des embuscades et éliminé des informateurs de la police. Certains dirigeants du BJP qui étaient des ennemis du peuple ont été éliminés, et des trous à pics ont été installés comme pièges. Ce sont là quelques-unes des méthodes utilisées pour mener la guérilla.

L’ampleur et l’intensité des actions de guérilla ont diminué. En conséquence, les actions visant à éliminer ou à blesser des policiers ont diminué. La PLGA n’a pu saisir que cinq armes à l’ennemi. D’autre part, en raison de la guerre Kagaar, nos forces de la PLGA et les organisations de masse ont subi de lourdes pertes. Le mouvement révolutionnaire dans tout le pays a été durement touché en conséquence.

Bien que le mouvement révolutionnaire dans le pays ait subi de lourdes pertes, le Parti, qui existe toujours dans tout le pays, poursuit son travail politique parmi la population sous diverses formes. Il continue à diffuser la propagande politique révolutionnaire auprès des masses, à mobiliser le peuple et à faire avancer les luttes contre l’impérialisme, le capitalisme bureaucratique-comprador (BCC), le latifundisme, la corporatisation et la militarisation. Il organise le peuple sous diverses formes de mouvements de masse et, s’appuyant sur le peuple et la milice populaire, le Parti et la PLGA poursuivent une guerre de guérilla prolongée, décentralisée et défensive.

Même si, au nom de Kagaar (la dernière guerre), les gouvernements central et étatiques ont mobilisé 850 000 policiers, forces de police armée centrale, forces de commando, l’armée indienne et de l’armée de l’air dans les zones révolutionnaires — menant des opérations à grande échelle — ces opérations ont été courageusement combattues et repoussées. Les embuscades ont été contrées avec courage et fermeté. Dans les États du Chhattisgarh, du Maharashtra, de l’Odisha, du Telangana et du Jharkhand, plus de 50 000 membres de tous les types de forces armées — forces armées centrales, unités de commandos, armée indienne et armée de l’air — ont été mobilisés. Parallèlement, des officiers et des techniciens militaires américains et israéliens ont participé à des exercices conjoints visant à vaincre le mouvement révolutionnaire.

Même si, au cours des trois dernières années, les gouvernements central et étatiques ont mené des opérations concentrées dans le district du Singhbhum occidental, dans l’État du Jharkhand, ces attaques ont été repoussées et des pertes importantes ont été infligées aux forces armées ennemies. Ce sont là nos aspects positifs. En consolidant ces aspects positifs, surmontons les revers temporaires et faisons progresser le mouvement révolutionnaire.

Pour défendre le Parti, la PLGA, les organisations de masse et le mouvement révolutionnaire dans le cours de la guerre de contre-offensive révolutionnaire « Kagaar », nous devons tout mettre en œuvre pour mener à bien les tâches politiques, organisationnelles et militaires suivantes :

  1. La priorité doit être donnée à la protection des forces dirigeantes et les pertes doivent être évitées. Au cours de l’année précédente, 320 camarades appartenant au Parti, à la PLGA et aux organisations de masse à travers le pays sont devenus des martyrs. Après 53 ans, la perte du camarade Basavaraju, secrétaire général de notre Parti, qui fait suite au martyr de l’un des dirigeants fondateurs du Parti, le camarade Charu Mazumdar, est un coup terrible pour notre Parti et le mouvement révolutionnaire.

Au cours de cette année, huit membres du Comité central et quinze membres de divers comités d’État ont été martyrisés. Nos comités centraux et d’État ont subi de lourdes pertes. Ces pertes auront des répercussions sur le mouvement révolutionnaire pendant une longue période.

En plus de ces pertes dans la direction, un grand nombre de dirigeants et de cadres du Parti, des forces de la PLGA, de dirigeants et de militants d’organisations de masse, ainsi que de membres du peuple révolutionnaire ont été martyrisés. En conséquence, le Parti, la PLGA, les organisations de masse et le mouvement révolutionnaire ont subi de graves dommages.

Dans cette situation, en mettant en œuvre et en respectant correctement les directives politiques et militaires formulées par le Comité central et le Politburo, nous devons empêcher de nouvelles pertes. En prévenant ces pertes, nous préserverons le Parti, la PLGA, les organisations de masse et le mouvement révolutionnaire, et nous les reconstruisons et renforcons.

Même après le 31 mars 2026, la guerre de contre-offensive révolutionnaire sous le nom de Kagaar (et sous d’autres noms opérationnels connexes) se poursuivra. L’objectif de Kagaar étant d’écraser les masses opprimées et d’établir le « pays corporation hindou », le RSS-BJP, ses organisations affiliées et les gouvernements central et étatiques fonctionnant sous leur direction continuent de qualifier tous ceux qui s’opposent à la corporatisation, à la militarisation et à l’hindutva d’extrémistes et d’extrémistes urbains et mènent des attaques fascistes contre eux.

Sans perdre cela de vue, nous devons protéger les forces dirigeantes. Ce n’est qu’en menant une lutte contre le fascisme brahmanique hindutva dans tous les domaines de la vie sociale — aux côtés de tous les individus, forces, organisations, institutions et partis qui s’opposent à la corporatisation, à la militarisation et à l’hindutva — que nous pourrons protéger nos forces dirigeantes.

  1. Nous devons surmonter la crise créée par la clique des renégats, Sonu et Satish.

En devenant des renégats, des scissionnistes, et des agents de la contre-révolution, la clique de Sonu et Satish s’est rendue à l’ennemi les 14 et 16 octobre et a remis 203 armes appartenant au Parti. Dans le prolongement de l’impact de cette clique, vers la fin du mois d’octobre, 21 personnes du nord du Bastar, dans le Dandakaranya, avec 18 armes, se sont rendues à l’ennemi ; au cours de la première semaine de novembre, 7 personnes de la zone du Comité d’État d’Odisha – des divisions du Dhanthari, Gariband et Nawapada – se sont rendues avec 6 armes. Ainsi, en octobre et novembre, 299 personnes se sont rendues à l’ennemi et ont remis 227 armes.

La clique de Sonu et Satish a attaqué notre ligne politico-militaire et créé une crise au sein du Parti en remettant une grande quantité d’armes à l’ennemi. Dans tout le pays, les forces révolutionnaires honnêtes et toutes les forces participant à la guerre Kagaar ont immédiatement reconnu le caractère creux et trompeur des arguments avancés par la clique de Sonu et Satish et les ont identifiés comme des renégats. Cependant, même aujourd’hui, au sein de notre parti et de la PLGA dans certaines régions du pays, ainsi que dans une partie du camp révolutionnaire, la confusion et les troubles idéologiques persistent en raison des arguments de Sonu et Satish. Nous devons donc dénoncer toute la fraude, la tromperie et la duplicité des arguments de Sonu et Satish, dissiper la confusion qui règne dans ces sections et ancrer fermement notre ligne politico-militaire dans leur conscience.

Sonu présente trois raisons principales pour affirmer que la ligne politico-militaire de notre parti est erronée :

(1) « Nous n’avons pas de parti révolutionnaire. »

(2) « Le programme central formulé par le Congrès de 2007 est une déviation extrémiste. »

(3) « Nous avons rejeté les luttes légales. »

En avançant l’argument étrange selon lequel « le Parti se compose uniquement de révolutionnaires à plein temps et les comités du Parti sont composés uniquement de ces révolutionnaires à plein temps », il nie la légitimité de toute la structure des membres et des comités à temps partiel du Parti qui existent à travers le pays. Il déforme encore davantage cette idée en affirmant que seuls les comités de révolutionnaires à plein temps travaillant clandestinement et avec des armes constituent le Parti, et il les qualifie tous d’une forme d’armée. Il nie également que le Parti organise des comités régionaux clandestins, des membres ACM/DVC/DC et des membres du Parti qui, sans armes, restent dans les zones civiles pour mener des actions de masse. Tout cela sont des interprétations totalement incorrectes et sans fondement. Selon lui, les comités du Parti qui existent sans porter d’armes, intégrés parmi la population dans les villages et les villes, sont le seul Parti. Selon sa logique, le Parti révolutionnaire est une structure à temps partiel intégrée parmi la population des villages et des villes ; par le même raisonnement, les comités régionnaux jusqu’au Comité central qui travaillent de manière armée et clandestine ne sont pas le Parti. Il s’agit là d’arguments fondamentalement incorrects, opportunistes de droite et révisionnistes concernant l’organisation et le fonctionnement du Parti révolutionnaire.

L’affirmation selon laquelle le Programme central formulé par le congrès de 2007 est une déviation extrémiste est également un argument opportuniste de droite et révisionniste. En 2007, après 27 ans de travail à Dandakaranya, cette région était devenue une zone de guérilla ; après 37 ans de travail au Bihar-Jharkhand, elle était également devenue une zone de guérilla. Ces deux régions possédaient des bases révolutionnaires de masse étendues et consolidées. Alors que ces deux régions et plusieurs autres dans le pays étaient dans une phase de résistance rouge, certaines régions étaient dans une phase temporaire de recul. Dans ce contexte, après la fusion des deux partis révolutionnaires et la formation d’un parti unifié, il y avait un enthousiasme et une confiance considérables dans tout le camp révolutionnaire du pays.

Compte tenu de tout cela, et en gardant à l’esprit la situation politique internationale et nationale de l’époque, le Congrès de 2007 a formulé le Programme central visant à développer les régions de Dandakaranya et du Bihar-Jharkhand en zones libérées. Le congrès a décidé que, pour transformer ces régions en zones libérées, les zones de résistance rouges devaient être davantage consolidées en tant que zones de guérilla ; les régions en recul temporaire devaient être relancées ; et le travail urbain devait être étendu. Pour mener à bien ces tâches, le congrès a appelé l’ensemble du parti à corriger les déviations internes et à travailler selon une méthode unifiée. Cependant, malgré des efforts intenses pour rectifier les déviations internes, en raison de la répression sévère exercée par les gouvernements central et étatiques, le mouvement révolutionnaire à travers le pays s’est retrouvé en position défensive en 2012. Dans cette situation, le Comité central a décidé que le plan visant à transformer l’Armée de guérilla de libération du peuple en une armée régulière et à transformer la guerre de guérilla en guerre de mouvement ne pouvait être mis en œuvre immédiatement et a donc modifié le Programme central.

Mettre de côté cette réalité et qualifier la tâche centrale déterminée par le Congrès d’« aventurisme de gauche » revient à insister pour que, au lieu de mener la lutte pour la prise du pouvoir d’État en fonction des forces et des faiblesses du mouvement, le mouvement révolutionnaire se limite uniquement à des luttes partielles et à des luttes économiques. En d’autres termes, cela signifie sacrifier le mouvement révolutionnaire à l’économisme et au réformisme. Cela devient une position légaliste qui cherche à maintenir le mouvement strictement dans les limites de la légalité.

L’affirmation selon laquelle « nous avons rejeté les luttes légales » est également fausse et trompeuse. En 2007, à une époque où le nord du Telangana, l’Andhra et l’AOB étaient en recul temporaire et où la force organisationnelle avait diminué, de nombreuses luttes légales et ouvertes ont été menées. Dans ce cadre, le mouvement politique du Telangana a été entrepris. Dans le Telangana et l’AOB, des luttes ont été menées pour mettre en œuvre le cinquième annexe [de la Constitution indienne] et la PESA [Provisions of the Panchayats (Extension to Scheduled Areas) Act] dans les régions adivasis. Entre 2006 et 2011, au Bengale occidental, le Parti a coordonné des luttes légales et illégales et a dirigé les mouvements de Singur et Nandigram. Au cours de la même période, dans l’AOB, le mouvement sur les problèmes fonciers a été mené.

En 2008, lorsque le gouvernement central a formulé la nouvelle loi sur les forêts, le Comité central a décidé que dans les régions où le mouvement révolutionnaire était intense, ainsi que dans les régions émergentes, les organisations révolutionnaires (Janatana Sarkars là où elles existaient) devaient lutter pour que la loi contienne des dispositions favorables au peuple et que ces gouvernements révolutionnaires populaires délivrent des titres fonciers aux Adivasis. En 2013, le CRB a publié un document sur les réformes de la classe exploiteuse et la position du Parti. Il a décidé que les luttes devaient être menées sous toutes leurs formes – légales, illégales, ouvertes et clandestines – en fonction des conditions objectives, tout en maintenant la primauté de la lutte armée. Par la suite, dans le district de Gadchiroli, le mouvement pour la PESA et les Gram Sabhas [gouvernements locaux autonomes] a été mené. Depuis 2021, le mouvement en faveur de la PESA et des Gram Sabhas se poursuit dans tout le Dandakaranya.

Depuis sa création, le Parti a toujours mené, dans tout le pays, des mouvements populaires légaux et ouverts contre les déplacements de population. Ignorer tous ces faits et les déformer de manière sélective pour affirmer que « nous avons abandonné les luttes légales » est une position révisionniste qui vise à limiter le mouvement aux seules luttes légales.

Par ailleurs, Sonu a présenté deux déclarations importantes : une « cessation temporaire de la lutte armée » et deux « appels », l’un au peuple et l’autre aux cadres. Ceux-ci démontrent non seulement un rejet de la ligne révolutionnaire du Parti, mais aussi un rejet de la lutte armée elle-même. Il ne propose aucune stratégie alternative. Son point de vue est essentiellement celui de la capitulation. Au fond, son argument revient à mener des luttes légales, à dissoudre le Parti clandestin et à transformer le Parti en une entité ouverte.

Il s’agit là, en substance, de positions révisionnistes. Rejeter tout ce que le Parti a enseigné, remettre les armes du Parti à l’ennemi et devenir un agent de la contre-révolution — voilà ce qu’est devenu Sonu. En ralliant ses partisans, il a tenté de diviser le Parti. Satish a souscrit à toutes ces positions. Il est donc également devenu un renégat, un scissionniste du Parti et un agent de la contre-révolution.

Par conséquent, l’ensemble du camp révolutionnaire doit clairement comprendre la fraude et la tromperie qui sous-tendent les arguments de Sonu et Satish. La confusion au sein du camp révolutionnaire doit être éliminée, la clarté établie et la confiance rétablie. Les arguments de Sonu et Satish sont totalement dépourvus d’intégrité ; ils sont purement motivés par la peur et le désir de justifier leur voie de capitulation. En propageant des mensonges – affirmant que le secrétaire général du parti avait l’intention de suspendre temporairement la lutte armée – ils ont induit en erreur des cadres idéologiquement et politiquement faibles. Ils les ont amenés à capituler devant l’ennemi. Par conséquent, leur tromperie doit être dénoncée au sein du camp révolutionnaire.

  1. Nous devons intensifier la lutte des classes contre l’impérialisme, le capitalisme bureaucratique comprador, l’alliance des classes féodales et contre les gouvernements centraux et régionaux fascistes brahmaniques hindutva RSS-BJP.

Sous la direction des documents formulés par notre Comité central – « Changements dans les relations de production en Inde et notre programme politique » (document MOP), « La question des castes en Inde et notre voie » et « La question de la nationalité en Inde et la position du Parti » – nous devons mobiliser les classes opprimées (la classe ouvrière, la paysannerie, les couches moyennes [la petite bourgeoisie], la bourgeoisie nationale), les couches sociales opprimées (femmes, Dalits, Adivasis, minorités religieuses) et les nationalités opprimées, et mener la lutte des classes sur les questions de classe, la lutte sociale sur les problèmes sociaux et la lutte nationale sur les problèmes de nationalité. Conformément au développement inégal qui prévaut dans le pays, le document MOP a identifié le pays en sept catégories et formulé des programmes politiques spécifiques à chaque région. Sur la base de ce programme politique, nous devons intensifier la lutte des classes.

Depuis 2014, après l’arrivée au pouvoir du fascisme brahmanique hindutva RSS-BJP au centre, celui-ci s’est transformé toujours plus en fascisme politique. Depuis lors, il mène des attaques continues contre toutes les classes opprimées, les couches sociales opprimées et les nationalités opprimées dans les sphères économique, politique, culturelle et toutes les sphères de la vie sociale. Dans ce cadre, il tente de transformer le pays en un « État majoritaire » par la liquidation des minorités. En intimidant et en manipulant des institutions telles que la Direction de l’application de la loi (ED), le CBI, la Commission électorale et même le pouvoir judiciaire, il les utilise comme des armes pour servir ses propres intérêts. Il mène des attaques incessantes contre le peuple et les partis d’opposition. Dans ce cadre, il tente de créer une « Inde sans opposition » (Vipaksh-mukt Bharat). C’est pourquoi il est aujourd’hui devenu le principal ennemi du pays et de son peuple.

Dans cette situation, nos unité du Parti à travers le pays doivent unir toutes les forces qui résistent à ces assauts – ouvriers, paysans, organisations, associations, institutions, partis, y compris les partis bourgeois qui peuvent être considérés comme des alliés tactiques – en établissant des plateformes et des programmes de front uni, intensifiant ainsi la lutte des classes. En outre, nous devons dénoncer, preuves à l’appui, le mensonge et la tromperie qui se cachent derrière la campagne de propagande du fascisme brahmanique hindutva RSS-BJP des gouvernements central et des États, prétendant qu’ils transformeront l’Inde en un « pays développé (Viksit Bharat) » d’ici 2047.

Cette année, en avril, l’État indien a mené des opérations militaires sous le nom d’« opération Sindhur », présentant l’attaque terroriste qui a eu lieu à Poonch, dans l’État de Jammu-et-Cachemire, comme un acte du Pakistan. Tout différend avec le Pakistan – ou avec tout autre pays d’Asie du Sud – doit être résolu sur la base de principes pacifiques, par le dialogue, la diplomatie et les négociations. Au lieu de respecter ces principes, il a recouru à des opérations militaires. Il a tenté de résoudre le problème par la guerre, ce qui est incorrect. Cependant, sur instruction des États-Unis, il a mis fin à ces opérations en quatre jours, affichant ainsi sa soumission. D’un côté, tout en démontrant cette servilité envers les États-Unis, il a simultanément attisé la frénésie nationaliste, l’hystérie guerrière et le jingoïsme parmi le peuple indien au cours des sept derniers mois.

Au cours des onze dernières années de règne du BJP au centre, celui-ci n’a résolu aucun des problèmes majeurs auxquels le pays est confronté — pauvreté, chômage, hausse des prix et suicides de paysans. Au lieu de s’attaquer à ces problèmes, il n’a cessé d’attiser le majoritarisme hindou, la frénésie communautaire et l’hystérie guerrière afin de détourner et de réprimer les masses en lutte. Le BJP, Modi, et leur protégé, Adani, ont arbitrairement cédé les richesses nationales au capital corporatif. Pour protéger Adani, qui a été impliqué dans des pratiques commerciales illégales aux États-Unis, ils ont hypothéqué les intérêts nationaux auprès des États-Unis. Le régime a signé de nombreux accords avec Israël, les États-Unis, l’Afghanistan et bien d’autres pays au profit du capital corporatif national et étranger.

Au cours des onze dernières années de règne fasciste du BJP, les attaques contre les Dalits et les Adivasis ont drastiquement augmenté. Le harcèlement et l’humiliation des fonctionnaires dalits et bahujans (IAS, IPS, etc.) par les autorités administratives brahmaniques se sont également intensifiés. L’exploitation et l’oppression corporative dans l’agriculture, l’industrie et le secteur des services – tant par le capital corporatif national qu’étranger – se sont considérablement développées. En conséquence, les larges masses à travers le pays mènent sans relâche des luttes défensives.

Dans cette situation, nous devons intensifier les programmes de propagande, d’agitation et de lutte contre toutes les politiques économiques, politiques et culturelles des gouvernements central et étatiques fascistes brahmaniques hindutva RSS-BJP qui s’opposent au peuple ; et contre l’exploitation et l’oppression des corporations, renforçant ainsi le soutien des masses. En intensifiant la lutte des classes à l’échelle nationale et en élargissant le soutien des masses sur cette base, faisons progresser la guerre de guérilla.

Chers camarades et masses !

Depuis 1973, pour surmonter la crise fondamentale, l’impérialisme a poussé à la mondialisation impérialiste. Cependant, la crise économique mondiale de 2008 a prouvé que la mondialisation impérialiste a échoué. Cette crise n’est toujours pas été résolue. Toutes les politiques économiques, politiques, militaires et culturelles que les pays impérialistes et les pays arriérés qui les suivent, ou qui ont été contraints de les suivre, ont mises en œuvre pour surmonter cette crise ont échoué lamentablement ou sont en train d’échouer. Pour mettre en œuvre les politiques associées à la mondialisation impérialiste, dans de nombreux pays à travers le monde, des partis de droite, racistes et fascistes sont arrivés au pouvoir. Ces partis de droite, racistes et fascistes ont bafoué les droits démocratiques bourgeois les plus élémentaires dans leurs pays respectifs et imposent la répression et le fascisme. Dans le cadre de la mise en œuvre de la mondialisation impérialiste, bien que l’exploitation impérialiste se soit considérablement intensifiée en Asie, en Afrique et en Amérique latine, son fardeau continue d’être supporté par la classe ouvrière et la classe moyenne, même dans les pays impérialistes qui exportent du capital impérialiste. Dans les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, les classes de la bourgeoisie compradore et des propriétaires fonciers, agissant comme agents de l’exploitation impérialiste, ont intensifié l’oppression et le pillage des populations. Face à cela, les luttes populaires se poursuivent à des niveaux divers dans ces pays.

Les soulèvements du « printemps arabe » qui ont éclaté dans les pays africains vers 2012-2013 n’ont pas réussi à renverser le système d’exploitation. Au cours des 3-4 dernières années, bien que les déclencheurs immédiats des soulèvements populaires au Sri Lanka, au Bangladesh, au Népal, aux Philippines et au Cachemire occupé par le Pakistan semblent variés, la cause fondamentale derrière ceux-ci est la mondialisation impérialiste et l’intensité de l’exploitation et de l’oppression par le capital (étranger et national) corporatif comprador et les classes propriétaires foncières dans ces pays. Au cours de cette même période, même dans les pays d’Europe occidentale, la classe ouvrière et la classe moyenne se sont soulevées contre l’exploitation par le capital financier.

La victoire du candidat démocrate Zohran Kwame Mamdani à la mairie de New York, aux États-Unis, est due à l’opposition des travailleurs, des employés de la classe moyenne et des populations immigrées de cette ville à l’administration Trump, raciste et fasciste. De même, au cours des 2-3 dernières années, en Europe et dans d’autres pays, les victoires électorales des candidats sociaux-démocrates et démocrates sur les partis de droite, racistes et fascistes ont été motivées par une opposition généralisée aux politiques de mondialisation impérialiste et à la montée des forces de droite et fascistes. Dans les jours à venir, cette contradiction va s’intensifier davantage.

S’emparant de ce moment, les communistes et les révolutionnaires du monde entier doivent s’organiser en partis révolutionnaires dans leurs pays, transformer les petits partis en grands partis, et renforcer les partis faibles.

Au cours de l’année précédente, la guerre tarifaire résultant de l’intensification du conflit entre les États-Unis et la Chine a abouti à une trêve temporaire lorsque le président américain Trump et le président chinois Xi Jinping se sont rencontrés à Busan, en Corée du Sud, au cours de la première semaine de novembre. Les deux pays ont annoncé une suspension d’un an de la guerre commerciale. Les États-Unis ont décidé de réduire de 10 % les droits de douane sur les importations chinoises. En contrepartie, la Chine a accepté de lever son interdiction d’exporter des minéraux rares. En raison du ralentissement économique et de la récession, les États-Unis et la Chine ont été contraints de prendre ces décisions. Cet accord temporaire ne signifie pas pour autant que le conflit entre les États-Unis et la Chine a pris fin. Les deux pays sont en concurrence pour l’hégémonie mondiale. Selon cette tendance, la confrontation entre les États-Unis et la Chine va s’intensifier dans les jours à venir dans tous les domaines.

Depuis l’avènement du système capitaliste, en particulier après sa transformation en impérialisme, ce dernier est devenu un destructeur de l’environnement. Aujourd’hui, non seulement l’humanité, mais aussi la planète entière sont confrontées à un grave danger. Dans ce contexte, les conférences des Nations unies sur le climat n’ont donné aucun résultat significatif. Seule la destruction du système capitaliste-impérialiste permettra aux mesures de protection de l’environnement de véritablement aboutir, sauvant ainsi l’environnement, la Terre et l’humanité. À cet égard, seuls les communistes et les révolutionnaires du monde entier peuvent mener le mouvement de protection de l’environnement.

Dans le cadre des sanctions imposées mondialement par les États-Unis, ceux-ci ont imposé en août un droit de douane de 25 % à l’Inde. Invoquant l’achat de pétrole russe par l’Inde, les États-Unis ont augmenté les droits de douane de 25 % à 50 %. Cela a gravement affecté l’économie indienne. Dans cette situation, l’Inde a considérablement réduit ses importations de pétrole de Russie. Les États-Unis n’ont prolongé l’exemption du droit de douane de 11 % qu’ils imposent sur les importations de crevettes indiennes que jusqu’au 31 décembre. Dans les jours à venir, les États-Unis pourraient lever cette exemption. Cela n’est rien d’autre qu’une capitulation de l’Inde devant les États-Unis. Dans ces conditions, l’accord commercial entre l’Inde et les États-Unis actuellement en discussion sera totalement contraire aux intérêts du peuple indien. C’est pourquoi le peuple indien – en particulier les paysans, les producteurs laitiers et les pêcheurs – doit lutter contre la soumission du gouvernement indien. Il doit dénoncer la supercherie qui se cache derrière le discours du Premier ministre Modi sur « l’autosuffisance ». Une véritable autosuffisance ne peut voir le jour que lorsque les accords économiques et commerciaux inégaux imposés par les pays impérialistes seront annulés. L’autosuffisance ne devient réalité que lorsque la révolution démocratique nouvelle est achevée. La souveraineté et l’indépendance du pays doivent servir à atteindre l’autosuffisance. Les partis appartenant aux classes exploiteuses ne peuvent y parvenir. Par conséquent, seul le succès du mouvement révolutionnaire dirigé par le parti prolétarien permettra d’atteindre cet objectif.

Le BJP, après avoir fait de la Commission électorale son institution de poche, s’est livré à des fraudes électorales et à de nombreuses illégalités et a remporté les élections législatives et parlementaires. Même lors des élections législatives au Bihar, il a gagné grâce à des irrégularités généralisées et à des fraudes électorales. Cette situation a une fois de plus mis en évidence la fausseté totale du système parlementaire actuel. Dans cette situation, pour établir une véritable démocratie, un nouveau système démocratique doit être mis en place. Pour cela, les larges masses du pays doivent s’unir, s’armer et renverser cet ordre exploiteur.

Chers camarades et masses !

Dans la situation actuelle, le mouvement révolutionnaire ayant subi de lourdes pertes, nous ne pouvons pas célébrer l’anniversaire de la PLGA comme nous l’avons fait par le passé. C’est pourquoi, dans la phase actuelle, le parti et les forces de la PLGA doivent commémorer cet anniversaire en mettant l’accent sur la sécurité. À travers les forêts, les plaines et les zones urbaines du pays, des réunions de groupe et des petites réunions doivent être organisées et l’anniversaire doit être célébré de manière appropriée. Des affiches et des brochures doivent être distribuées dans toute la région afin d’informer la population de la nécessité de renforcer la PLGA. Les personnes éligibles doivent être recrutées dans la PLGA.

  • Protégeons le Parti, la PLGA, les organisations de masse et le mouvement révolutionnaire contre la guerre contre-révolutionnaire « Kagaar ».
  • Intensifions la lutte des classes contre l’impérialisme, le capital corporatif comprador (étranger et national) et les classes foncières.
  • Intensifions les luttes du peuple contre les gouvernements central et des États fascistes brahmaniques hindutva RSS-BJP.
  • Prévenons les pertes. Opposons-nous à la déviation et à la trahison. Défendons fermement les intérêts des opprimés.
  • Vive le marxisme-léninisme-maoïsme.
  • Vive la révolution de nouvelle démocratie en Inde.
  • Longue vie à l’Armée de guérilla de libération du peuple (PLGA).
  • Longue vie au Parti communiste d’Inde (maoïste).

Avec nos salutations révolutionnaires,

Commission militaire centrale,
Parti communiste d’Inde (maoïste)

14 novembre 2025

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