Nouveaux documents disponibles — édition revue et corrigée de Sur Unité communiste

De nouveaux documents sont disponibles sur notre site :

Sur Unité communiste (2023), édition revue et corrigée de 2025

Ce document présente ce que nous sommes et ce que nous essayons de faire en France. Il s’adresse avant tout aux communistes qui veulent découvrir le contenu que nous portons. Nous voulons répondre à 2 questions fondamentales :

  • pourquoi existons-nous, alors que nous pourrions rejoindre, par exemple, le Parti communiste français, le Pôle de renaissance du communisme en France, ou les Nouveaux partis anticapitalistes ;
  • et pourquoi rester inorganisé — seul dans sa lutte pratique et théorique — est la pire erreur qu’une ou un communiste puisse commettre aujourd’hui ?

La première édition de ce document contenait beaucoup d’erreurs. Dans cette nouvelle édition, nous avons voulu corriger autant la forme que le fond. Nous avons rectifié des fautes d’inattention, des formulations maladroites, des vulgarisations erronées, mais aussi des lignes théoriques fausses sur lesquelles nous sommes revenus. Cette seconde édition correspond donc à la progression que notre organisation a accomplie dans sa formation entre la rédaction de ce document en début 2023 et aujourd’hui — bientôt 2 ans plus tard.

La Seconde Guerre mondiale (2018-2021)

« Il serait réducteur de penser que notre histoire n’est qu’un objet de division identitaire et d’invective anachroniques. Certes, ces déviations sont constatables par quiconque se familiarise avec le “milieu” de la gauche radicale. La lutte pour des idées plus justes est souvent substituée par la lutte de différents récits entre eux, et les expériences du mouvement communiste ne sont alors traité plus que comme des moyens d’entre-excommunication. Or, au-delà des querelles de chapelle, c’est bien notre histoire qui contient en elle le moyen d’atteindre une connaissance supérieure de la théorie révolutionnaire — tirer les conclusions de notre bilan. Aborder frontalement ces questions, ce n’est pas — que — ressusciter des controverses désuètes ou faire le procès de fantômes. S’il faut comprendre nos prédécesseurs et d’où nous venons, ce n’est pas pour le plaisir de la querelle vaine ou de l’ascendant rhétorique, mais pour mieux lutter, maintenant et à l’avenir.

La 2de Guerre mondiale est un point nodal de la propagande réactionnaire. Les travaux que nous présentons ici constituent une première réponse à celle-ci. S’ils n’offrent pas le si attendu “bilan exhaustif et définitif des expériences socialistes du XXe siècle”, ils cherchent à défricher ce moment clé — la 2de Guerre mondiale —de l’accumulation de mystifications et de calomnies qui l’obscurcissent. En tant que tels, il faut les considérer comme préparatoires. »

La dictature du prolétariat (2017-2018)

« 7 ans après la publication de Sur la dictature du prolétariat (2017), nous pensons que la dictature du prolétariat est toujours la ligne de démarcation principale dans le mouvement communiste en France.

Ce qui fait de la dictature du prolétariat la ligne de démarcation principale, ce n’est pas sa reconnaissance en mot, mais sa reconnaissance en fait. L’on ne compte plus les organisations communistes déclarant la nécessité de la dictature du prolétariat mais agissant comme si celle-ci devait tomber du ciel, ou n’était qu’un problème scolastique. Or, le problème de la dictature du prolétariat ne vole pas haut dans le ciel, il est terre-à-terre, il n’est pas lointain, il est immédiat.

La “dictature du prolétariat” n’est pas une figure de style, un slogan, une exagération, une profession de foi. La dictature du prolétariat est la formulation de notre stratégie pour la réalisation du communisme : c’est une solution concrète à un problème concret. »

D’autres documents seront prochainement disponibles sur notre site :

La bataille pour l’Histoire (2020)

« L’histoire de l’URSS et des expériences socialistes, tout comme des démocraties populaires, est un champ de bataille. Un champ de bataille contre la falsification, d’une part, mais également pour comprendre réellement ce qui s’est déroulé.

Les enjeux autour de cette histoire sont immenses. Ils le sont autant pour les capitalistes que pour nous. Pour eux dans le but de démontrer le caractère génétiquement criminel du communisme et sa faillite en tant que modèle économique et social. Pour nous, militants et militantes communistes, pour être capable de leur répondre, mais surtout pour pouvoir en tirer des conclusions justes sur les moyens et les fins de notre mouvement. »

« Publié il y a quatre ans, ce document a eu une certaine importance dans la définition de notre organisation.Y sont exposées de manière synthétique les bases de notre conception de la lutte pour l’unité des communistes et pour la science révolutionnaire. La bataille pour l’Histoire (2020) a été rédigée au moment où celle-ci amorçait sa transition de l’Unité communiste de Lyon vers Unité communiste,notamment par sa fusion avec Éco défense, c’est-à-dire pendant une période de transformation profonde de notre structure essentiellement locale vers une structure nationale, et de notre stratégie héritée de notre fondation en 2016 vers une nouvelle stratégie plus construite, nourrie du bilan de 4 ans d’expérience. »

Le mouvement des gilets jaunes (2018-2019)

« Les Gilets jaunes ont tracé une des lignes de démarcation les plus nettes de l’histoire récente en France. Bientôt 6 ans après son “acte I”, nous retenons de ce mouvement qu’il a départagé le révolutionnaire en acte de celui en parole seulement.

La gauche révolutionnaire, ou plutôt celle se percevant comme telle, qu’importe la tendance déclarée(anarchisme, trotskysme, marxisme-léninisme, maoïsme, communisme de gauche, etc.), a abandonné le mouvement des Gilets jaunes à lui-même. Des exceptions sont à noter, mais l’indécision de la majorité des prétendus révolutionnaires est symptomatique de leur absence de réelle clairvoyance politique. Divers arguments ont été invoqués pour justifier cette apathie, chacun plus ou moins absurde, mais tous attestant la réelle qualité opportuniste de ces appareils.

Ce mouvement a déstabilisé les organisations trade-unionistes, habituées au confort des mobilisations et des revendications économiques syndicales. Sans les repères de leurs routines réformistes, celles-ci se sont trouvées désemparées. Le refus ou la renonciation à la lutte politique et idéologique dans cette mobilisation de masse, de la part de ces organisations, était encore une démonstration de l’état présent du mouvement communiste en France : faible numériquement et organisationnellement, certes, mais surtout politiquement, idéologiquement et théoriquement.

L’arriération du mouvement communiste s’est exprimée y compris chez celles et ceux qui ont reçu positivement les Gilets jaunes, lorsque le rôle (d’avant-garde) des communistes a été nié ou négligé : l’impératif de mener activement la lutte politique et idéologique a été trop souvent substitué par celui d’une simple “participation”. »

Notes sur la situation et la stratégie en France (2024)

Ce document rassemble les « Notes sur l’économisme et le syndicalisme », « Notes sur le Parti communiste » et « Notes sur la conscience de classe » avec leur préface et postface.

Dans ces documents, nous avons essentiellement essayé de faire 2 choses :

  • développer plus extensivement et intensivement ce qui n’est qu’évoqué dans Sur Unité communiste (d’où l’abondance de citations de ce document) ;
  • redécouvrir ce que les autrices et auteurs classiques du marxisme, particulièrement Lénine, ont à nous dire sur les problèmes concrets auxquels les communistes font face aujourd’hui en France (d’où l’abondance de citation de ces autrices et auteurs).

Notes sur la situation et la stratégie en France s’adresse à un public communiste plus avancé que celui d’un document introductif comme Sur Unité communiste.

« La théorie que Unité communiste porte et défend est le fruit d’un travail de recherche et d’étude intense et de longue date, certes, mais surtout de 20 ans d’expérience collective (de la lutte et de l’organisation syndicale, des sectes communistes, de la formation militante, etc.).

Notre progression théorique, et avec elle, politique, n’est pas le fruit d’une meilleure étude des textes classiques, d’une plus attentive lecture de Marx, Lénine, Staline ou Mao, d’une plus intense méditation sur le sens de leurs mots, etc., mais d’abord d’une progression pratique collective et sur plusieurs années. Évidemment, et comme la profusion de citations dans ces documents le démontre, l’étude des dits classiques reste indispensable pour transformer l’expérience en guide pour l’action, la pratique en théorie. Se priver de cette qualité, certes “fossilisé”, desséchée sur le papier, mais cependant déjà constituée (déjà construite, et ce à un niveau élevé), serait renier la science révolutionnaire et ainsi se condamner à stagner.

Cette synthèse théorique de notre pratique ne pourrait pas exister sans l’espace d’élaboration collective qu’est notre organisation. C’est par celle-ci que des vécus militants très différents peuvent former un sens commun. »

L’ensemble de nos documents seront prochainement disponibles en format physique.

Pour plus d’informations, contactez-nous à :

unite.communiste.lyon@gmail.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *