Contre la guerre impérialiste, la réaction, le fascisme, la répression, la misère et l’oppression, prolétaires et peuples opprimés du monde, unissons-nous !
Nous n’avons rien à perdre que nos chaînes et nous avons un monde à gagner !
Descendons dans la rue le 1er mai, journée internationale de lutte de la classe ouvrière et des peuples opprimés qui cette année se tient dans un contexte de contradictions croissantes du système impérialiste, de répression croissante ; à laquelle s’oppose une résistance croissante des prolétaires et des peuples.
Les attaques féroces de l’impérialisme, de ses États et de ses gouvernements contre les prolétaires et les masses représentent le déchargement sur les prolétaires et les masses de l’aggravation de la crise générale.
Tous les États et gouvernements impérialistes augmentent les dépenses militaires de manière disproportionnée et disent explicitement qu’il est nécessaire de se préparer à la guerre.
Les puissances impérialistes US/OTAN/UE s’équipent d’armes de plus en plus modernes et dévastatrices et prévoient l’utilisation d’armes nucléaires ; ils renforcent les armées, militarisent les territoires, développent l’économie de guerre.
L’impérialisme russe et le social-impérialisme chinois sont du côté cible de cette offensive et, d’autre part, ils surfent sur la crise de l’impérialisme US/OTAN/UE pour préparer un nouvel ordre mondial qui leur est plus favorable.
La guerre impérialiste a son origine dans la crise économique mondiale du système capitaliste impérialiste qui exige un nouveau partage du monde.
L’invasion russe de l’Ukraine, le génocide en cours en Palestine par l’État sioniste d’Israël, les attaques contre le Liban, le Yémen, la Syrie, l’occupation du Kurdistan et les massacres du peuple kurde par l’État fasciste turc, les préparatifs des États-Unis pour attaquer et encercler la Chine à travers les Philippines avec les alliances dans l’indopacifique sont des aspects de la marche vers la guerre de partition dans le monde.
À cela s’oppose la Chine dans l’arène économique mondiale, l’invasion de l’Ukraine par la Russie et à l’alignement progressif d’autres pays du monde dont les régimes réactionnaires aspirent à devenir et à se convertir en gendarmes dans leurs zones au sein du système impérialiste, de la Turquie à l’Inde, en passant par le Brésil, etc.
La guerre et le réarmement se déchargent sur les prolétaires et les masses populaires avec le coût de la vie élevé, le chômage, la précarité, la réduction des dépenses sociales, l’attaque contre les droits et les luttes des prolétaires et des masses populaires. Les capitalistes intensifient l’exploitation et transforment de plus en plus les prolétaires et les secteurs les plus exploités d’entre eux en esclaves modernes au service du profit.
Dans les pays opprimés par l’impérialisme, la misère et l’oppression des peuples s’aggravent, ce sont les pays qui paient également pour la crise climatique environnementale mondiale et les effets des catastrophes naturelles.
Les États et les gouvernements impérialistes, tout en se préparant à la guerre à l’extérieur, font progresser à l’intérieur la tendance au fascisme moderne combinée à la crise de l’impérialisme et à la tendance à la guerre impérialiste mondiale qui trouvent aujourd’hui dans la présidence Trump et dans la fraction de la classe dirigeante de la bourgeoisie impérialiste qui a pris le pouvoir aux États-Unis un point de référence, en réduisant et supprimant les vestiges de la démocratie bourgeoise elle-même, en attaquant les libertés démocratiques et remplissant les prisons, en établissant des formes de gouvernement de plus en plus dictatoriales, à l’intérieur desquelles les partis fascistes et le fascisme moderne progressent, en fonction des caractéristiques des différents pays.*
Les droits des femmes et la liberté de pensée sont attaqués, la haine est fomentée, le chauvinisme et le nationalisme viennent frapper la résistance populaire, diviser les prolétaires et les masses, au service de la domination des classes dominantes et de leurs serviteurs. Le racisme s’intensifie avec des attaques contre les immigrants sous toutes leurs formes, des décès en mer aux camps de concentration, de l’exploitation des esclaves aux expulsions et aux déportations. Le monopole des anciens et nouveaux moyens de communication s’accroît entre les mains d’oligarchies technologiques qui font d’immenses profits, de plus en plus ils veulent imposer la culture obscurantiste dans les écoles et les universités.
Partout dans le monde, les prolétaires et les peuples se rebellent et résistent contre l’impérialisme, le fascisme, l’aggravation des conditions de vie et de travail.
Dans les pays impérialistes et capitalistes, les ouvriers mènent des grèves générales, comme en Grèce ; ils bloquent les navires transportant des armes de guerre, comme en Italie, en Grèce, etc. Les jeunes remplissent les places contre le fascisme et le racisme.
La nouvelle présidence fasciste-impérialiste de Trump avec le bras opérationnel sioniste Netanyahou a lancé un plan de « solution finale », de génocide et de déportation contre le peuple palestinien. Contre tout ça se développe la résistance héroïque du peuple palestinien, de ses organisations qui, également avec l’action du 7 octobre, ont ramené au centre du monde l’objectif d’une Palestine libre et d’un État palestinien « du fleuve à la mer ». La lutte du peuple palestinien nourrit le réveil de toutes les masses arabes, pour une lutte de libération des régimes arabes complices du sionisme et en tout cas inféodés à l’impérialisme.
La solidarité internationaliste avec le peuple palestinien est un grand drapeau qui appelle les peuples à la lutte contre l’impérialisme. En Turquie, les étudiants, les femmes, les travailleurs, les masses opprimées s’opposent au régime fasciste d’Erdogan, le mettant de plus en plus en crise.
Dans divers pays opprimés, de l’Amérique latine à l’Asie, de l’Afrique au Moyen-Orient, les protestations et les soulèvements populaires progressent, exigeant l’intensification de la bataille révolutionnaire en direction de révolutions de Nouvelle Démocratie marchant pour le socialisme. À l’avant-garde de ces luttes se trouvent les femmes guérillas, les ouvrières, les organisations de femmes révolutionnaires qui attisent le feu de la résistance et la lutte nécessaire pour la libération des femmes combinée à la lutte des classes.
Dans de nombreux pays, la jeunesse se rebelle et est en première ligne de l’opposition qui exige et cherche la voie de la révolution.
Dans le contexte des luttes révolutionnaires et anti-impérialistes dans le monde, les guerres populaires menées par les forces marxistes-léninistes-maoïstes, en particulier en Inde et aux Philippines, inspirent et montrent au prolétariat international et aux peuples opprimés du monde la voie d’une véritable libération de l’impérialisme, ce qui exige l’abandon de toutes formes de révisionnisme et de réformisme, ainsi que de toutes les formes de liquidationnisme et de défaitisme pour affirmer que la seule véritable alternative à la barbarie capitaliste et impérialiste est la révolution prolétarienne et que la seule solution est le socialisme. Nous dénonçons et mobilisons toutes les forces possibles contre l’opération Kagar du régime indien réactionnaire de Modi contre le Parti communiste d’Inde (maoïste) et les luttes des masses exploitées, des Adivasis et des nationalités opprimées luttant pour la libération et la dignité.
Le soutien aux guerres populaires prolongées est un devoir et une tâche fondamentale des partis et organisations communistes révolutionnaires du monde entier.
Le prolétariat est la plus grande armée qui existe, si les exploités et les opprimés s’unissent, ils peuvent mettre fin au système capitaliste mondial.
Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de l’unité des partis et des organisations communistes dans le monde sur la base des grands enseignements du marxisme-léninisme-maoïsme qui se développent de plus en plus dans le feu de la lutte de classe, devenant de plus en plus l’avant-garde de la classe ouvrière, noyau dirigeant de l’ensemble du prolétariat et du peuple, promoteurs et élément central de la construction d’un front uni révolutionnaire contre l’impérialisme, le fascisme, l’exploitation et l’oppression.
L’internationalisme prolétarien exige la marche pour avancer par l’unité et la lutte pour une nouvelle Internationale communiste. En ce 1er mai, il est nécessaire de promouvoir cette tendance et de l’affirmer dans les rangs du prolétariat et des peuples opprimés engagés dans la lutte révolutionnaire.
EN CE 1ER MAI, NOUS LEVONS DE PLUS EN PLUS HAUT LE DRAPEAU ROUGE DE LA RÉVOLUTION !
Arrêtons la guerre impérialiste, transformons-la là où elle se développe et éclate en une guerre révolutionnaire pour le pouvoir prolétarien !
Mort au fascisme sous toutes ses formes !
Palestine libre du fleuve à la mer !
Mort à l’impérialisme, l’avenir appartient au socialisme et au communisme !
Parti communiste (maoïste) d’Afghanistan
Parti communiste d’Australie (marxiste-léniniste)
Comité de construction du Parti communiste maoïste de Galicie
Parti communiste d’Inde (maoïste)
Parti communiste de Turquie – marxiste-léniniste
Union ouvrière communiste (marxiste-léniniste-maoïste) — Colombie
Unité communiste — France
Parti communiste maoïste — Italie
Comité communiste maoïste — Brésil
Parti prolétarien de Purbo Bangla — Bangladesh
Parti communiste révolutionnaire du Népal
Voie rouge d’Iran (groupe maoïste)
Unité démocratique des étudiants du peuple — Bangladesh
Parti elkadihines — Tunisie
* Unité communiste n’adhère pas à la théorie du fascisme moderne et ne pense pas que la progression contemporaine de la réaction (néolibéralisme, xénophobie, racisme, masculinisme, répression, etc.) dans les pays impérialistes soit une fascisation.