Nouvel ouvrage : Le testament de Lénine et le XIIIe congrès du Parti – Lazare Kaganovitch

Nouvel ouvrage : Le testament de Lénine et le XIIIe congrès du Parti – Lazare Kaganovitch

 

Dans l’arsenal d’ « arguments » employés par les anti léninistes, l’un de ceux les plus mis en avant, comme étant une véritable massue, est l’affaire dite du testament de Lénine.

La bourgeoisie, les Khrouchtchéviens et les trotskistes -bien que Trotski lui-même ait refusé d’en faire usage au XIIIe congrès- reviennent sans cesse sur ce document, censé retirer toute légitimité à Joseph Staline et à sa direction politique. Cette Sainte Alliance entre chacune de ces forces politiques, contre la direction de l’URSS, est un véritable aveu de collusion.

Lazare Kaganovitch vient ici apporter un éclairage essentiel sur cet épisode, lequel n’avais strictement rien eu de secret à l’époque du XIIIe congrès, et revient sur la manipulation qui est opérée autour de ce texte, lequel, fondamentalement, s’est avéré être un épiphénomène monté en exergue.

Si le document en lui-même est parfaitement explicité par Lazare Kaganovitch, son utilisation comme arme de terrorisme politique mérite une brève explication.

L’utilisation de ce texte n’est autre qu’une mise en pratique des certaines méthodes inacceptables, jouant sur des effets de rhétorique, des effets de manchettes et des arguments d’autorités pour court-circuiter le débat idéologique de fond.

Ses utilisateurs l’instrumentalisent pour ainsi tenter de casser le fil idéologique de continuité qui unit Staline et Lénine, et pour tenter d’isoler les deux. Elle sert à évincer les questions de fond, les questions idéologiques, politiques, qui divisaient le PC(b)US. Cette affaire sert à camoufler le fait indéniable que la lutte entre les trois principaux courants du PC(b)US se déroulait autour de questions liées à la’avenir et au développement de la jeune république soviétique, non à un affrontement de personnes et de psychologies.

La bourgeoisie le fait dans le but d’alimenter ses concepts anticommunistes, séparant le « gentil Lénine » auquel fait suite un « méchant Staline ». Les trotskistes le fond en tentant d’instiller l’idée d’un prétendu dauphin, décidé par un Lénine n’ayant jamais fait silence sur ses contradictions de fond avec Trotski. Les révisionnistes, eux aussi, essaient de faire un triple saut périlleux au dessus de Staline, pour l’évincer de l’Histoire et tenter de faire coller deux lignes sans la moindre mesure commune.

Cette usurpation illustre une méthode incorrecte pour poser la question des contradictions idéologiques, en se retranchant derrière une défense faite à coups de surprises, d’effet de rhétorique, de sensiblerie et de génétique historique.

Etre capable de l’aborder et de la comprendre est une tâche essentielle dans le fait de prendre appui sur les critiques et les attaques contre l’idéologie Marxiste-léniniste, pour la tremper et la raffermir.

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