99 ans après, la révolution d’octobre est toujours un phare éclairant l’avenir !

 

Nous célébrons cette année le 99ème anniversaire de la Révolution d'Octobre -25 octobre selon le calendrier julien en vigueur dans l'Empire Russe, dans la nuit du 7 au 8 novembre pour le calendrier grégorien.-

99 ans après, cette révolution marque toujours une étape titanesque franchie par les masses en lutte, sous la direction du Parti Bolchevik. En effet, après la Commune de Paris, en 1871, elle est la seconde expérience d'un régime nouveau, d'un régime qui à chassé la bourgeoisie et les capitalistes, elle est la seconde expérience de prise du pouvoir par le peuple.

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Cette révolution à jeté à bas les résidus du tsarisme et du parlementarisme bourgeois. Elle à jeté à bas la fausse démocratie, laquelle marchât sur les revendication du peuple en cette dure année 1917: Le pain, la terre, la paix.

Les bolcheviks ont démontré aux yeux des masses la fausseté du réformisme, qui s'est enterré lui même, en tentant de servir deux maîtres à la foi: le capital et le peuple, ne finissant que par servir le premier des deux.

Ils ont démontré aux yeux des masses que seule une révolution conduite de manière déterminée, organisée et structurée de la manière la plus poussée pouvait battre les forces de la réaction et de la bourgeoisie.

Ils ont démontré que l'alliance étroite et renforcée des paysans et des ouvriers était invincible tant qu'elle était dirigée avec justesse par le Parti.

Ils ont démontré que les masses pouvaient partir à l'assaut du ciel, et gagner !

Cette révolution a été le coup d'envoi de la construction de l'Etat socialiste, de l'Etat prolétarien, sous la direction du Parti Communiste (bolchevik) d'Union Soviétique.

Cette révolution a ouvert la voie à un processus long, émaillé de difficultés, de victoires et de reculs, qu'a été la lente édification du socialisme.

Elle a été un laboratoire expérimental de l'avancée humaine, de l'avancée des droits des travailleurs, des droits des femmes, des droits des minorités opprimées. Tout comme elle a démontré que la bourgeoisie n'abandonnait pas, d'abandonnait jamais tant qu'il lui restait des forces, et que seule la dictature du prolétariat permettait au peuple de tenir sa forteresse contre les assauts des réactionnaires.

Elle a démontré la véracité des thèses de Lénine sur la possibilité de construire le socialisme, même si la  terre entière n'avait pas basculée dans la révolution, enterrant les théories pourries des capitulards et des couards.

Elle a démontré que les pays socialistes, par leur supériorité en terme de forces productives, pouvaient rattraper les pays capitalistes, les dépasser, tout en fonctionnant avec économie et sans gaspillage.

Elle a donné un formidable élan d'espoir aux peuples opprimés, souffrant dans la nuit du colonialisme, de l'esclavagisme. Elle à inspiré les mouvements de libération nationale, les a aidé, les a mené sur le chemin de la liberté.

La révolution bolchevik a ouvert l'ère des révolutions populaires, de celle de l'Albanie, de la Chine, de la République Tchèque, de Cuba… L'ère des luttes victorieuses contre l'impérialisme: Chine, Corée, Viet-Nam, Algérie…etc. Elle a ouvert une ère de lumière.

Hélas, dans les recoins, plus forte est la lumière, plus forte est l'ombre.

La bourgeoisie paniquée a soutenu les hordes fascistes, a mené les bouchers sanglants, les Hitler et les Mussolini à la conquête du monde, dans une croisade antibolchevique génocidaire, raciste et criminelle.

C'est le second anniversaire que nous devons célébrer. Celui, de la parade du 7 Novembre 1941, aujourd'hui, il y a 75 ans.

Fight for Moscow. Parade 1941

Devant l'ennemi assiégeant Moscou, lors du dur hiver 1941, rien n'avait plus de symbolisme, rien n'incarnait plus le courage et la détermination aux yeux du peuple, aux yeux du monde, que de célébrer l'instant ou les masses ont jeté le gant du défi contre la bourgeoisie et les réactionnaires, et où ils prirent les armes et les vainquirent.

L'Armée Rouge, renouvelant ce défi, défilèrent dans Moscou, et se portèrent à la contre-attaque, repoussant les nazis et sauvant la capitale. Le discours de Staline reste une exemple même du parallèle évident qui existait entre les deux situations:

"Il y avait un temps où notre pays était dans une position toujours plus difficile. Rappelez-vous l'année 1918, quand nous avons célébré le Premier Anniversaire de la Révolution d'Octobre. En ce temps-là les trois-quarts de notre pays était dans les mains d'interventionnistes étrangers.
Nous avions temporairement perdu l'Ukraine, le Caucase, l'Asie Centrale, l'Oural, la Sibérie et l'Extrême-Orient. 
Nous n'avions aucun allié, nous n'avions aucune Armée Rouge – nous commencions juste à la créer – et nous avons éprouvé un manque de pain, un manque d'armes, un manque d'équipement.
 
En ce temps-là 14 États ont été rangés contre notre pays (incluant les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France-) 
Mais nous ne sommes pas devenus déprimés ou découragés! 
Au milieu de l'incendie de guerre, nous avons organisé l'Armée Rouge et avons converti notre pays en un camp militaire. 
L'esprit du grand Lénine nous a inspiré ce temps-là, pour la guerre contre les interventionnistes étrangers. Et qu'est-il arrivé ?

Nous avons défait les interventionnistes, regagné tous nos territoires perdus et avons réalisé la victoire. 
Aujourd'hui notre pays est dans une bien meilleure position alors c'était il y a 23 ans. 
Aujourd'hui il est plusieurs fois plus riche dans l'industrie, l'alimentation et les matières premières. 

Aujourd'hui nous avons des alliés qui conjointement avec nous forment un front uni contre les envahisseurs allemands. Aujourd'hui nous avons la sympathie et l'appui de tous les peuples d'Europe, qui sont tombés sous le joug de la tyrannie Fasciste. Aujourd'hui nous avons une armée et une marine splendides, défendant la liberté et l'indépendance de notre pays avec leurs vies. Nous n'éprouvons aucun manque sérieux ou d'alimentation ou d'armes ou d'équipement.
Notre pays entier, tous les peuples de notre pays, supportent notre armée et marine, les aidant à briser les hordes Nazies.
Nos réserves dans la main d'œuvre sont inépuisables. L'esprit du Grand Lénine nous inspire pour notre Guerre Patriotique aujourd'hui comme il l'a fait il y a 23 ans.

(…)Laissez la bannière victorieuse du grand Lénine flotter sur vos têtes!
Détruisez totalement les envahisseurs allemands!

Mort aux armées allemandes d'occupation!
Vive notre Patrie glorieuse, sa liberté et indépendance!
Sous la bannière de Lénine – en avant à la victoire!"

L'Armée Rouge est partie de la place Rouge, devant le mausolée de Lénine, pour finir sa course devant le bunker de la chancellerie, exterminant les dernier SS -français qui plus est- protégeant leur Moloch hitlérien assoiffé de sang.

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Hélas, un triste anniversaire est à célébrer aussi. Celui de la trahison du XX ème congrès du PCUS

La révolution bolchevik et la construction du socialisme en URSS ne se sont pas déroulés comme s'écoule une douce nuit d'été. Cela a été une lutte de chaque instant. Cela a été un combat ardu, impitoyable. Cela était également une expérimentation, qui devait déceler les pièges au moment où elle posait le pied dessus.

Or, il est un fait indéniable, c'est que la victoire de la révolution d'octobre n'a pas été complète. Elle a été battue par un ennemi insidieux et protéiforme: la bourgeoisie, laquelle s'est accordée ainsi un sursis.

1917-1956, voilà les 39 années de socialisme qu'a connu l'Union Soviétique. A la suite de cela, le révisionnisme, l'opportunisme, le social impérialisme prirent le dessus sur le marxisme-léninisme et menèrent le pays à la ruine, sabotèrent les partis communistes honnêtes et loyaux, et portèrent au nu le droitisme et le réformisme.

Présenter l'Histoire de l'URSS comme un monolithe  revient à faire disparaitre par un tour de passe-passe le XX ème congrès du PCUS et ses conséquences, et il revient à faire apparaître, de manière subite, de manière complotiste, la classe sociale bourgeoise, qui liquide l'URSS.

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Or, qu'est ce que nier le congrès de 1956 et la victoire des révisionnistes: C'est nier l'existence du révisionnisme, nier la liquidation des principes fondamentaux du léninisme par la clique de Khrouchtchev, c'est coller à la ligne de coexistence pacifique pitoyable, c'est coller à la monétarisation de l'économie, c'est coller aux principes économiques stupides de développement des biens de consommation et de l'industrie légère au détriment du développement de fond du pays.

C'est adopter sans embage la coercition fasciste de Brejnev, qui traite ses opposants de malades mentaux et les fait enfermer dans des asiles psychiatriques, au lieu d'utiliser le débat et la persuasion, sous le prétexte qu'être contre lui, c'est être malade. C'est participer au retour de l'héritage dans la législation soviétique, c'est participer, le sourire au lèvre, à la clique antisoviétique, vils servants du complexe militaro-industriel soviétique.

C'est jeter l'héritage de Staline par dessus-bord. C'est faire insulte à l'URSS socialiste. C'est cracher au visage de Voroshilov, de Molotov, de Kaganovitch, qui subirent la répression et les accusation de la clique révisionniste.

C'est également nier la légitimité de ceux qui continuèrent le marxisme authentique, ceux qui rejetèrent la trahison: Enver Hoxha, Mao Zedong, Che Guevara…. En revanche c'est prodiguer mille caresses à la clique anticommuniste de Tito, milles caresses aux partis révisionnistes. C'est nier un pan entier de l'histoire du mouvement communiste et ouvrier, c'est rester benoitement sur un fantasme, c'est ne pas être tourné vers l'avenir.

Faire surgir la contre-révolution de derrière les fagots, c'est être un antimarxiste.

La clique liquidatrice de l'URSS n'est pas sortie de nulle part. Elle est la maturation d'une bourgeoisie intérieure qui trouve sa base sociale quelque part ! Or, une des lois de la dialectique est que les choses naissent, grandissent, ou stagnent et meurent. Si une bourgeoisie, qui est toujours au pouvoir, y est parvenue, c'est qu'elle s'est nourrie et à grandi sur un terreau.

Comment y répondent les révisionnistes: "Ce sont des aigrefins, ce sont des déçus, des ambitieux, des agents étrangers. Jamais une classe sociale née de la restauration du capitalisme amorcée en 1956."

Pourtant c'est bien cela. C'est bien que des failles à colmater sont apparues. Il nous faut les trouver.

Nous, nous les cherchons, nous les cherchons dans le travail des continuateurs du marxisme, de ceux qui ont critiqué avec justesse et avec fraternité les manques de la direction soviétique. Ces mêmes dont les révisionnistes se privent d'étudier les écrits. Nous les cherchons, ces failles, par nos cherches, par nos analyses, par un travail minutieux que doivent faire les communistes, pour que l'idéologie soit la plus aiguisée.

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Mais pour les folkloristes cela serait briser en éclat le paradigme du "paradis" socialiste, casser leur folklore, leur mythe, en bref, cela leur causerait de la peine.

Nous n'avons aucune sensiblerie vis-à-vis de notre histoire. Elle n'existe pas pour nous faire plaisir, elle existe pour être critiquée, pour que nous en tirions des conclusions et des améliorations. Si nous n'avons pas vaincu, c'est que nous avons failli. Il nous FAUT le comprendre.

C'est la le travail dévolu à notre génération de militant communistes: faire émerger cette synthèse, aiguiser la lame la plus affûtée de la théorie, et ne pas l'utiliser comme un hachoir. C'est là nos tâches, que de porter au plus haut notre compréhension de notre propre histoire, de notre propre héritage.

Ne laissons pas les bandits réformistes prendre en otage l'héritage de 1917

Ne laissons pas le bandit Poutine prendre en otage l'héritage de 1941

Ne laissons pas les bandits révisionnistes mentir sur le sens de 1956

Nous, communistes, nous ne devons pas que crier le nom de la révolution de 1917. Que crier au nom des défenseurs de Moscou. Nous devons nous montrer dignes d'eux. Digne de l'héritage idéologique que nous ont laissé nos prédécesseurs. Or, cette dignité se gagne en relevant le gant de la bataille idéologique, pour restaurer sa grandeur. De la bataille organisationnelle en construisant de nouveau nos organisations, notre parti, que les révisionnistes nous ont volé et ont annihilé. De la bataille suprême, en battant une bonne fois pour toute la bourgeoisie impérialiste de France, la bourgeoisie impérialiste du Monde entier !

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