Un premier mai de Lutte des classes.

Un premier mai de Lutte des classes.

 

Ce premier mai est sous le signe de la combativité la plus ferme de la part de la classe ouvrière, des travailleurs en général, et des organisations de lutte. 

En un an, les attaques, de la part des capitalistes et de la bourgeoisie, se sont succédées contre les droits des travailleurs. 

            La Loi El Khomri mettant une fois de plus en péril la nature du code du travail, menaçant de renvoyer la situation des travailleurs et des travailleuses à l’âge du capitalisme le plus sauvage. 

            L’état d’urgence, qui muselle les oppositions, qui rogne les possibilités de la contestation, tout en accordant les plus grandes largeurs à la possibilité de réprimer un mouvement un tant soit peu offensif. 

            L’action criminelle de l’impérialisme français, qui démasque, une fois de plus, sa nature néocoloniale, tant à Mayotte – où l’armée intervient aux côtés des forces de l’ordre pour que cesse la lutte pour la simple application du code du travail- , que dans les actes des soldats tricolores en Afrique, où ils sont pointés du doigt pour leurs exactions envers la population.

 

            Contre tout cela, tout anti-impérialiste conséquent, tout progressiste sincère se doit de lutter. Cette lutte se construit pas à pas, malgré les trahisons des part les plus droitières et les plus corrompues des organisations syndicales, et cette lutte doit se poursuivre. 

C’est un affrontement de volonté contre volonté. 

Volonté de vouloir défendre ses droits contre volonté d’exploiter.

Entre les deux, aucun compromis n’est possible. 

            Se préparent également les élections. Celles-ci se lancent sous la forme d’une course à qui sera le plus réactionnaire, le plus sécuritaire, le plus xénophobe. Dans cette course pour les places, dans cette course vers les fauteuils confortables et les sinécures, quelle place reste-t-il pour la lutte des classes ? Aucune. 

Tous les partis électoralistes promettent monts et merveilles au peuple, mais passent sous silence ce fait : aucune élection n’a jamais changé la situation. Même le Front Populaire, si encensé pourtant, porté aux nues, n’a pu mettre en œuvre son programme que grâce à la mobilisation large et unitaire des forces progressistes, dans la rue, par les grèves, par la lutte, et ce, pour des victoires qui ne furent que temporaires.

 

L’Alternance à une fois de plus prouvé qu’elle n’était pas une réponse crédible. 

            L’arrivée de la gauche au pouvoir avait suscité de nombreux espoirs, tous amèrement déçus. Le Parti Socialiste s’est démasqué une fois de plus sous son vrai jour, un parti laquais des bourgeois et des bourgeoises, représentant les intérêts du patronat, et toujours prompt à se saisir de la matraque quand les travailleurs, les travailleuses, la jeunesse, manifestent. 

            Il n’y a pas de salut à travers les élections. Elles ne sont qu’une mascarade dans laquelle la direction de l’Etat change, mais continue d’être au service des patrons et des patronnes. Garant de la croissance économique, l’Etat bourgeois sert ainsi la soupe aux entreprises. Garant des intérêts de la France dans le Monde, cet Etat est le fer de lance de la politique impérialiste, menant coup bas sur coup bas, agressions après agressions contre tous ceux qui veulent s’opposer à la mainmise de la France sur leur économie, à son emprise. 

            Non, aucun parti électoraliste ne peut raisonnablement promettre le changement, sachant que l’Etat n’est, par nature, pas neutre. Il n’est pas l’arbitre de la lutte des classes, il est le bras armé de la bourgeoisie, qui l’a modelé selon ses intérêts. L’Etat n’est pas une coquille vide qui se conquiert, il est une arme qui doit être démantelée pour qu’un autre, celui du peuple, prenne sa place. 

Nous travaillons, nous dirigeons. 

            La bourgeoisie, les capitalistes, en bref les exploiteurs n’apportent rien à la société. Ils et elles s’engraissent par le travail des forces vives de celle-ci. Ils agissent en parasites sociaux qui accaparent inutilement une part titanesque des ressources et des richesses produites.           

            Cette classe est réactionnaire sur toute la ligne, elle est comme un bouchon hermétique empêchant la société d’aller de l’avant, empêchant la satisfaction des besoins sans cesse croissants tant culturels que matériels de la plus large majorité de la population mondiale. 

            Nous, communistes, voulons faire sauter ce bouchon, et nous considérons que seule une révolution peut y parvenir. C’est vers cet objectif que nous souhaitons avancer, vers la renaissance d’un Parti du Peuple, d’un Parti de la classe ouvrière, d’un Parti Communiste.

 

Nous sommes le Monde et le Monde est à nous !

 

 

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