Les travailleurs bâtissent le monde. Le monde est à eux !

LES TRAVAILLEURS, LES TRAVAILLEUSES, BÂTISSENT LE MONDE
LE MONDE EST A EUX !

Toute richesse, toute marchandise, tout ce qui est sur la planète, est le fruit du travail.
Le patronat prétend que son usine produit la richesse; l’investisseur dit que c’est son capital ; le banquier que ce sont ses prêts.
Tous mentent.
Seul la classe ouvrière produit des marchandises ; seuls les ouvriers agricoles offrent au monde de quoi remplir les assiettes.

Tous et toutes travaillent, ensemble, à créer logements, habits, nourriture, véhicules, infrastructures. Les employés font fonctionner les services, permettent que tout fonctionne

Que fait le patron ? Rien.
Que fait l’investisseur ? Rien.
Que fait le banquier ? Rien.

 

Ces classes ne sont que des classes de parasites. Elles se gavent des richesses que créent leurs travailleurs. Lorsqu’elles prétendent que c’est leur argent qui lance les affaires, qui les financent, elles omettent de dire d’où celui-ci provient.

De l’exploitation.

Une exploitation qui s’accroît sans cesse, qui frappe de plus en plus durement. Plus précaire, plus épuisant, plus mal payé…voilà ce que devient le travail. Pourquoi ? Pour des profits astronomiques.

Ce qui pourrait donner à tous et toutes des conditions de vie décentes, un logement confortable, une nourriture de qualité, un accès à la culture, un travail qui ne blesse pas, ne mutile pas, ne tue pas ; tout cela nous est enlevé. Tout cela pour qu’une poignée se vautre dans le luxe, dans le gaspillages, dans l’anéantissement des ressources naturelles.

Pourquoi ? Car telle est la nature du capitalisme.

Surproduire l’inutile, nous priver du nécessaire. Accumuler des richesses pour les uns, condamner à la misère les autres. Permettre à une poignée de parasites de vivre grassement, tandis que ceux qui sont utiles ne font que survivre. A leurs yeux, les travailleurs, les travailleuses, sont des outils jetables.

Alors que les élections arrivent, combien viennent supplier pour que l’on vote pour eux ?
Combien viennent promettre monts et merveilles ?
Combien prétendent comprendre, soudain, le vécu d’individus qu’ils et elles méprisent ?
Parler de hausse du SMIC, parler d’interdiction des licenciement ? Parler de concurrence internationale ?

Mais, dès le vote passé, ils et elles oublient les travailleurs, bien pressés de servir leur seul maître : la bourgeoisie.

Nous ne sommes pas de ce bois pourri, de cette nature putride.

Nous sommes communistes. Nous voulons briser cet ordre d’exploitation, infernal, ce crime permanent.

Nous voulons le pouvoir des travailleurs, le pouvoir des ouvriers, d’industrie comme de l’agriculture. Nous savons que ce n’est pas par les urnes que celui-ci arrivera. Aucun candidat ne porte ce mot d’ordre, aucun candidat ne peut le faire. Car les bourgeois ne sont pas idiots, ils s’accrochent au pouvoir coûte que coûte. Pour gagner, il faut les chasser. Et cela ne peut se faire en respectant leur jeu truqué.

 

Gagner, ce n’est pas mettre une autre clique, un autre gang au pouvoir. C’est détruire ce pouvoir et créer le notre, celui du peuple.

Ne plus axer toute la production pour le profit, mais bien pour satisfaire les besoins de la population. Nous voulons un travail qui serve à quelque chose, un travail qui aie un sens. Nous voulons détruire l’Etat bourgeois, balayer cet outil d’oppression, sa police, sa justice, qui matraque , qui enferme les nôtres ; mais qui laisse toujours dehors les bandits en costume à 7 000 €

Nous voulons un Etat prolétarien, un Etat contrôlé par les travailleurs, pour les travailleurs.

Nous mettrons Programme d’urgence en faveur des travailleurs :

 

Le pouvoir créera un nouvel équilibre économique. Au lieu de travailler à engraisser les exploiteurs, les travailleurs œuvreront à satisfaire les besoins réels de la société, en commençant par les plus urgents. Ces tâches à accomplir mobiliseront la population dans son ensemble, éliminant le chômage et la précarité.

Nous ne laisserons plus aux exploiteurs leurs usines. Elles seront désormais la propriété du peuple tout entier. Débarrassée du parasitisme, il sera possible d’avancer par véritables bonds.
Nous recenserons les manques de logement, les manques d’accès à la santé, pour les liquider.
Les travailleurs seront mobilisés sur ces travaux prioritaires, indispensable à satisfaire les besoins vitaux de la société.

Sans la cohorte de parasites qui vampirisent, les bénéfices des usines pourront financer ces projets, au lieu de créer une dette mortelle auprès des banques.
Tout le monde travaille, dans des travaux utiles. Dès lors, aucune raison de s’user à mort au travail. La durée du travail pourra être abaissée, la limitant au nécessaire.
Les salaires, quant à eux, non seulement pourront être rehaussés -sans inflation ! – permettant à chacun, même au plus modeste, d’accéder aux services, au logement, à l’éducation, aux loisirs…
Une économie équilibrée, solidaire, sociale, naîtra.

 

Elle est celle, la seule, qui peut allier écologie, solidarité et réponses aux besoins. Elle est la seule capable de juguler la misère, les crises, le chômage.

Un long chemin est à parcourir pour parvenir à réaliser ceci. Cela ne se fera pas sans heurts, sans l’opposition des nantis, des riches, des bourgeois, obsédés par leur vie de luxe, obsédé par le fait qu’elle est d’autan plus luxueuse qu’ils nous imposent la misère.

Nous devons être organisés, formés, soudés. Nous devons avoir un Parti pour cela. Notre Parti, celui du peuple, celui de la liberté, celui du communisme !

 

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