Pourquoi l’Unité Communiste – Lyon?

Pourquoi l’Unité Communiste – Lyon ?

Pourquoi formons nous l’Unité Communiste de Lyon ?

Nous voulons travailler à un Parti Communiste.

Nous partons d’un constat : à l’heure actuelle, il n’existe dans l’Etat Français aucun parti communiste qui soit en mesure d’être l’outil que nous attendons, un Parti Révolutionnaire capable de mener des luttes, d’en diriger, et de préparer une révolution communiste.

Le Parti Communiste Français n’est ni dans son fond idéologique, ni dans sa forme, une organisation révolutionnaire. Il est compromis et est lié d’intérêt avec l’appareil d’Etat. Plus aucune de ses actions, ni rien de son programme ne correspond à une volonté de combattre l’Etat. Nous ne nions pas qu’il existe en son sein des parties qui sont toujours combatives, mais nous ne partageons pas leur stratégie attentiste.

D’une manière général, aucun parti aujourd’hui n’avance de mots d’ordre politiques. Leur programme reste autour de questions économistes, mais ne s’axe jamais autour d’un aspect essentiel de la lutte révolutionnaire : la question du pouvoir.

A notre connaissance, il n’existe aucune organisation qui soit capable de pouvoir assumer ces tâches, nous ne prétendons pas être celle qui sera à même de le faire, mais nous voulons poser les bases du débat idéologique qui permettra l’émergence d’une telle organisation.

Nous voulons travailler honnêtement, avec les forces qui partagent ce but.

Nous voulons poser des questions et débattre :

La plus grande victoire des réactionnaires et des capitalistes a été la destruction des débats de fond, des batailles idéologiques qui débouchent sur des évolutions politiques concrètes, entre les différents courants.

Il n’existe plus d’instance centrale de débat entre les forces progressistes, d’endroits où la lutte idéologique peut se dérouler. Au contraire, les chapelles sont cloisonnées et enfermées.

Nous ne redoutons pas le débat idéologique, au contraire nous le recherchons. Nous voulons soumettre au feu de la critique nos conceptions pour les éprouver.

Nous voulons ainsi avancer et faire avancer autour de nous les débats, que les positions justes, que la théorie juste l’emporte, et que les conceptions fausses disparaissent.

Nous voulons porter ceci comme projet, celui d’ouvrir un véritable débat idéologique, qui aille au-delà des questions historiographiques, au-delà de l’anathème, mais qui soit quelque chose qui permette à chacun d’avancer .

Nous voulons nous former et donner accès aux formations.

La formation et la maîtrise des questions théoriques, idéologiques, économiques est chez nous un noyau crucial. Nul ne peut tout connaître et tout maîtriser, mais nous voulons tendre vers la formation la plus poussée possible.

Nous ne voulons pas considérer la théorie comme un fétiche, comme quelque chose en face de laquelle il ne doit y avoir comme réaction qu’une simple adhésion. Au contraire, nous faisons le choix de vouloir aborder tous les sujets et d’en tirer des conclusions pratiques qui permettent à la lutte d’avancer. Ce qui n’a pas marché dans les expériences socialistes, mais également, et chose importante, ce qui a marché aussi, les victoires et les réussites.

Nous voulons être capable de faire une synthèse des expériences et des héritages:

Le mouvement ouvrier et le mouvement révolutionnaire ont une longue histoire, enrichie chaque fois par les victoires comme par les échecs. Face à cela, nous voulons être capable de pouvoir étudier cette histoire et cet héritage d’une manière critique, en comprendre les aspects positifs et les erreurs, et être capable de forger une synthèse juste correspondant à la situation actuelle.

Nous ne sommes pas de ceux qui parlent de la place de la France dans le Monde ou de la République unie et indivisible. Nous partons du principe que c’est au peuple de décider de son appartenance à telle ou telle entité juridique. Nous soutenons donc les luttes indépendantistes là où elles existent.

Nous voulons nous inclure dans les luttes partout où nous sommes:

Qu’elles soient syndicales, sociales, mais également politiques et internationales.

Nous voulons lutter contre le sexisme, le racisme et les discriminations qui touchent notre société.

Nous voulons lutter contre le premier bourreau auquel nous faisons face, notre propre impérialisme, nos propres capitalistes.

Nous voulons abattre les cloisons entre ces luttes, et les réunir pour leur donner la possibilité d’être victorieuses.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *